tour de france les abandons du jour

La liste des abandons du Tour de France 2023

Le Tour de France est impitoyable et chaque jour, entre chutes et malades, les coureurs mettent pied à terre et ne repartent pas. Pour ne rien rater des absents de la Grande Boucle, retrouvez la liste des abandons du Tour de France 2023.

Le Tour de France 2023 qui se déroule du 1er au 23 juillet laisse des traces dans les organismes. Les chutes sont les premières à pousser les coureurs à l’abandon sur une course cycliste. Mais d’autres coureurs, qui tombent malade par exemple, sont parfois contraint de mettre pied à terre et de laisser filer le peloton. Retrouvez la liste complète des abandons du Tour de France 2023 .

🔥 The #TDF2023 is underway! 🔥 Le #TDF2023 est lancé ! pic.twitter.com/FAoJBMJWjG — Tour de France™ (@LeTour) July 1, 2023

Tous les abandons du Tour de France 2023

Samedi 1er juillet – Etape 1 : BILBAO > BILBAO (182 km)

• 131 MAS Enric ( MOVISTAR TEAM ) : Abandon suite à une fracture de l’omoplate droite

Dimanche 2 juillet – Etape 2 : VITORIA-GASTEIZ > SAN SÉBASTIÁN (209 km)

• 41 CARAPAZ Richard ( EF EDUCATION – EASYPOST ) : Non partant suite à une fracture de la rotule gauche

Lundi 3 juillet – Etape 3 : AMOREBIETA-ETXANO > BAYONNE (185 km)

• Aucun abandon

Mardi 4 juillet – Etape 4 : DAX > NOGARO (182 km)

Mercredi 5 juillet – Etape 5 : PAU > LARUNS (165 km)

• 186 GUARNIERI Jacopo ( LOTTO DSTNY ) : Non partant suite à une fracture de la clavicule
• 197 SANCHEZ Luis Leon ( ASTANA QAZAQSTAN TEAM ) : Non partant suite à une fracture de la clavicule

Jeudi 6 juillet – Etape 6 : TARBES > CAUTERETS-CAMBASQUE (145 km)

Vendredi 7 juillet – Etape 7 : MONT-DE-MARSAN > BORDEAUX (170 km)

Samedi 8 juillet – Etape 8 : LIBOURNE > LIMOGES (201 km)

• 91 CAVENDISH Mark ( ASTANA QAZAQSTAN TEAM ) : Abandon suite à une fracture de la clavicule
• 214 CRAS Steff ( TOTALENERGIES ) : Abandon suite à une chute, sans fracture

Dimanche 9 juillet – Etape 9 : SAINT-LÉONARD-DE-NOBLAT > PUY DE DÔME (184 km)

• 87 SIMMONS Quinn ( LIDL-TREK ) : Non partant suite à sa chute sur la 5e étape

Lundi 10 juillet – REPOS

Mardi 11 juillet – Etape 10 : VULCANIA > ISSOIRE (167 km)

Mercredi 12 juillet – Etape 11 : CLERMONT-FERRAND > MOULINS (180 km)

Jeudi 13 juillet – Etape 12 : ROANNE > BELLEVILLE-EN-BEAUJOLAIS (169 km)

• 56 JAKOBSEN Fabio ( SOUDAL QUICK-STEP ) : Non partant suite à sa chute sur la 4e étape
• 193 DE LA CRUZ David ( ASTANA QAZAQSTAN TEAM ) : Abandon sur chute

Vendredi 14 juillet – Etape 13 : CHÂTILLON-SUR-CHALARONNE > GRAND COLOMBIER (138 km)

• 28 TURNER Ben ( INEOS GRENADIERS ) : Abandon , gastroentérite
• 181 EWAN Caleb ( LOTTO DSTNY ) : Abandon

Samedi 15 juillet – Etape 14 : ANNEMASSE > MORZINE LES PORTES DU SOLEIL (152 km)

• 44 CHAVES Esteban ( EF EDUCATION – EASYPOST ) : Abandon après la chute massive
• 47 SHAW James ( EF EDUCATION – EASYPOST ) : Abandon sur chute
• 108 SINKELDAM Ramon ( ALPECIN-DECEUNINCK ) : Abandon
• 114 MEINTJES Louis ( INTERMARCHÉ – CIRCUS – WANTY ) : Abandon sur chute, fracture de la clavicule
• 132 GUERREIRO Ruben ( MOVISTAR TEAM ) : Abandon
• 138 PEDRERO Antonio ( MOVISTAR TEAM ) : Abandon sur chute
• 141 BARDET Romain ( TEAM DSM-FIRMENICH ) : Abandon sur chute

Dimanche 16 juillet – Etape 15 : LES GETS > SAINT-GERVAIS MONT-BLANC (180 km)

• 25 MARTINEZ Daniel Felipe ( INEOS GRENADIERS ) : Non-partant

Lundi 17 juillet – REPOS

Mardi 18 juillet – Etape 16 (CLM ind.) : PASSY > COMBLOUX (22 km)

• 135 JORGENSON Matteo ( MOVISTAR TEAM ) : Non partant , blessé à la cuisse et à la selle

Mercredi 19 juillet – Etape 17 : SAINT-GERVAIS MONT-BLANC > COURCHEVEL (166 km)

• 64 BAUHAUS Phil ( BAHRAIN VICTORIOUS ) : Abandon
• 127 RENARD Alexis ( COFIDIS ) : Non-partant , fracture du coude droit

Jeudi 20 juillet – Etape 18 : MOÛTIERS > BOURG-EN-BRESSE (186 km)

• 6 VAN AERT Wout ( JUMBO-VISMA ) : Non-partant
• 123 GESCHKE Simon ( COFIDIS ) : Abandon , malade
• 126 PEREZ Anthony ( COFIDIS ) : Non-partant

Vendredi 21 juillet – Etape 19 : MOIRANS-EN-MONTAGNE > POLIGNY (173 km)

Samedi 22 juillet – Etape 20 : BELFORT > LE MARKSTEIN (133 km)

• 125 LAFAY Victor ( COFIDIS ) : Abandon sur chute

Dimanche 23 juillet – Etape 21 : SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES > PARIS (115 km)

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EN DIRECT - Tour de France (4e étape): deux abandons et plusieurs sanctions après le sprint final houleux

Jacopo Guarnieri à terre sur le Tour de France 2023, le 4 juillet 2023 - Icon Sport

Guarnieri aussi contraint à l'abandon

Lui aussi pris dans une chute, celle qui a engendré quelques contusions pour Fabio Jakobsen, Jacopo Guarnieri s'est fracturé la clavicule droite dans le final de cette quatrième étape à Nogaro. Le coureur italien de la formation Lotto Dstny est le quatrième coureur à abandonner et sera opéré dans les prochains jours.

Abandon de Luis Leon Sanchez après une grosse chute

Pris dans l'une des trois chutes lors du sprint final, l'Espagnol Luis Leon Sanchez est contraint à l'abandon. L'équipe Astana-Qazaqstan a confirmé que le vétéran qui participait à son 12e Tour de France souffrait d'une frcture de la clavicule gauche et allait rentrer chez lui pour y être opéré.

Van der Poel et Bauhaus sanctionnés après le sprint

Le organisateurs du Tour de France ont annoncé des sanctions contre Mathieu Van der Poel et Phil Bauhaus à l'issue de la quatrième étape de course.

Le Néerlandais est déclassé à la dernière place de son groupe sur la ligne d'arrivée après avoir donné un coup de coude à un autre coureur dans l'emballage finale.

Troisième de l'étape derrière Jasper Philipsen et Caleb Ewan, Phil Bauhaus a écopé de 50 pts au classement du maillot vert et de 30 secondes de pénalité au général pour avoir commis une obstruction à 1,8km de l'arrivée.

Enfin, Søren Wærenskjold a été averti par les officiels pour "un comportement incorrect".

Comment Philipsen est devenu le meilleur sprinteur du monde

Avec déjà deux victoires d'étapes, le sprinteur belge Jasper Philipsen - gentiment moqué dans la série de Netflix sur la Grande Boucle - est un cran au-dessus de la concurrence sur ce début de Tour de France. Sa complicité avec Mathieu van der Poel impressionne.

>>> On vous raconte tout ici

Jasper Philipsen a un nouveau surnom

Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck) après sa deuxième victoire de suite: "Est-ce que j'en ai rêvé ? Oui. Mais je n'ai pas encore réalisé... C'est vraiment un super départ de Tour, on est seulement à la 4e étape, c'est un début rêvé pour l'équipe. Mais il faut rester concentré. Jasper Disaster ? Maintenant on m'appelle Jasper the Master (rires). Je suis juste fier de toute l'équipe."

Van der Poel heureux d'avoir contribué à la nouvelle victoire de Philipsen

Mathieu van der Poel (Alpecin-Deceuninck) après la nouvelle victoire de son équipier Jasper Philipsen: "C’était vraiment dangereux, encore plus qu’hier. Difficile de gérer tous les virages. Dans la dernière ligne droite, Jasper m’a crié qu’il était encore dans ma roue, j’ai trouvé un petit trou pour y aller. C’est sympa de le voir gagner. Je pense que j’ai la puissance pour le faire et Jasper me suit les yeux fermés, il me donne beaucoup de confiance, ça me donne envie de travailler pour lui. Il finit presque toujours le travail. Ce n’est pas sans risques, c’est difficile d’être dans le bon timing, mais je pense que le Tour est déjà réussi pour nous. Le meilleur sprinteur du monde ? C’est toujours difficile à dire. Jasper fait bien sûr partie des meilleurs sprinteurs au monde. Est-ce que je suis l’un des meilleurs poissons-pilote ? C’est à vous de le dire (rires) ! Comment je me sens ? Pas mal, il faut avoir les jambes. Je me sens bien, j’espère avoir une chance pour une victoire d’étape. A Limoges ça me parle bien. On va à 100% pour le maillot vert donc je pense que c’est mieux d’aussi faire le sprint pour lui."

Jasper Philipsen chipe le maillot vert à Victor Lafay

Pas une grande surprise, mais le Belge récupère la tunique du leader du classement à points.

JO de Paris 2024: le parcours des épreuves de cyclisme dévoilé, avec un passage à Versailles et Montmartre

Ce mardi, Paris 2024 a présenté en marge du Tour de France les parcours des épreuves de cyclisme en ligne et de contre-la-montre des Jeux olympiques. Les épreuves en ligne s’annoncent longues pour le peloton. Pour la première fois, femmes et hommes partageront le même parcours pour l’épreuve chronométrée. La grande partie des épreuves sera gratuite pour les spectateurs.

>>> On vous explique tout ici, cartes à l'appui

A. Yates toujours devant au classement général

Au classement général, Adam Yates est toujours leader. Il est suivi par Pogacar et Simon Yates.

La victoire de Philipsen en vidéo

Le top 10 provisoire.

1. Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck) 2. Caleb Ewan (Lotto Dstny) 3. Phil Bauhaus (Bahrain - Victorious) 4. Bryan Coquard (Cofidis) 5. Mark Cavendish (Astana Qazaqstan Team) 6. Danny Van Poppel (BORA - hansgrohe) 7. Alexander Kristoff (Uno-X Pro Cycling Team) 8. Luka Mezgec (Team Jayco AlUla) 9. Wout Van Aert (Jumbo-Visma) 10. Mads Pedersen (Lidl - Trek)

VICTOIRE DE PHILIPSEN ! LA DEUXIEME DE SUITE !

De nombreuses chutes dans cette dernière ligne droite, dont celle de Zingle, mais c'est finalement Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck) qui finit par gagner au sprint, devant Caleb Ewan.

2 km: Jakobsen chute

Coup dur pour Jakobsen ( Soudal - Quick Step) qui chute pas loin de l'arrivée.

3 km: Jumbo Visma prend de l'avance.

Jumbo Visma prend les devants avec trois coureurs devant le peloton.

7 km: le peloton accélère

Ca commence à accélérer dans cette fin de course. Le peloton roule rapidement. La bataille à la tête du groupe devient rude.

15 km: des équipes de sprinteurs s'installent

À 15 km, plusieurs équipes de sprinteurs s'installent en tête de peloton. Les derniers km de l'étape devraient être animés.

18 km: le point de la Côte de Dému pour Delaplace

25 km: cosnefroy et delaplace rentrent dans le rang.

A 25 km de l'arrivée, Cosnefroy et Delaplace rejoignent le peloton.

26 km: petit pépin pour Cavagna

Dans moins de 500 mètres, les coureurs atteindront la Côté de Dému. À noter que le Français Remy Cavagna (Quick-Step) a dû s'arrêter quelques instants pour changer de vélo.

27 km: l'écart se réduit

Seulement 28 secondes d'écart sépare les deux Français Cosnefroy et Delaplace du peloton. La fin de l'étape devrait être animée.

41 km: Toujours deux hommes devant

Ils ont 50 secondes d'avance, autant dire pas grand chose. C'est quand même surtout une échappée pour montrer le maillot. Mais bon, en ces temps de disette, on prend.

85 km: Enfin une attaque!

Benoit Cosnefroy et Anthonu Delaplace profite du tempo très piano du peloton pour accélérer et se faire la malle. Ils prennent vite 30 s d'avance.

88 km: Philipsen gagne le sprint intermédiaire

Et ca va lui permettre de récupérer le maillot vert de Victor Lafay, si, et c'est un gros si, il fait un gros résultat dans le sprint final.

91 km: bientôt un sprint intermédaire

Ca va mettre un peu d'animation

102km: Ca va finir tard cette histoire

Toujours pas d'attaque, 38 km/h de moyenne. C'est très très tranquille.

146 km de l'arrivée: toujours pas d'échappée

On est déjà en train d'imaginer une étape entière sans attaque, ça fait un peu peur.

157 km de l'arrivée: Toujours pas d'échappée

Beau tempo de Kasper Asgreen en tête du peloton, mais ça sent l'arrivée à 18h.

181 km: C'est parti pour l'étape du jour!

Et ça part tranquillement cette fois-ci. Pas d'échappé au kilomètre zéro.

Pas de folie de Victor Lafay

Le maillot vert avait surpris tout le monde en attaquant le peloton pour récupérer des points lors du sprint intermédiaire. Pas de folie cette fois-ci. Il devrait d'ailleurs perdre son maillot vert ce soir, sauf coup de chance.

Le profil de la 4e étape, avec une seule difficulté répertoriée

La côte de Dému (2 km à 3,5%) est classée en quatrième catégorie, il n'y a pas de quoi inquiéter les sprinteurs. Pas plus d'inquiétude pour les favoris au classement général, actuellement dominé par le maillot jaune d'UAE Adam Yates et son dauphin Tadej Pogacar.

Bonjour à tous et bienvenue dans le live de la quatrième étape du Tour de France

Après une troisième étape pour les sprinteurs marquée par la victorie de Jasper Philipsen devant un Wout van Aert frustré, la journée de mardi devrait une nouvelle fois sourire aux sprinteurs avec une arrivée sur le circuit automobile Paul-Armagnac à Nogaro après une étape longue de 181,8 km depuis le départ de Dax.

Le Tour de France est diffusé en TV sur France Télévisions et Eurosport, à suivre tout au long de la journée en direct radio sur RMC et dans notre live-texte sur RMC Sport .

RMC 100% Tour, la radio digitale du Tour de France

Retrouvez 100% Tour sur la radio digitale RMC ! Dès 12h, autour de Flora Moussy, Simon Dutin ou François Pinet, Ludovic Duchesne, Yohan Bredow et Pierre Ammiche reviendront sur les faits marquants de l’étape de la veille et présenteront les enjeux de l’étape du jour. Et pour les accompagner, un consultant de choix : Jérôme Pineau, membre de la Dream Team RMC et treize Tour de France au compteur en tant que coureur.

Ne ratez rien de l’étape du jour diffusée en intégralité. Une fois la ligne franchie, les auditeurs prennent les commandes dans une libre antenne avant d’écouter toutes les réactions des acteurs du jour.

>> Pour écouter la radio RMC 100% Tour, c'est en cliquant ici

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mar. 30/04/2024

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Tour de France 2023 Lafay, les frères Yates, le duel Pogacar-Vingegaard, des abandons... la première semaine du Tour en photos

Les frères Yates ont marqué l'histoire du Tour de France samedi lors de la première étape en signant le premier doublé d'une fratrie sur la Grande Boucle depuis les frères Schleck en 2011. Dans le même temps, Adam s'est emparé du maillot jaune, ainsi que son chien, devant son frère jumeau Simon. Photo Sipa/Shutterstock

La première étape a déjà fait des dégâts dans le peloton : le leader de la Movistar Enric Mas a abandonné après une violente chute avec Richard Carapaz. L'Equatorien a réussi à terminer la course mais les examens médicaux l'ont, lui aussi, obligé à déclarer forfait pour la suite du Tour, au grand dam de son équipe EF Education-EasyPost. Photo Sipa/Daniel Cole/AP

Cette fois, les supporters français n'ont pas eu à attendre la dernière semaine pour voir un Français lever les bras sur la ligne d'arrivée. Victor Lafay a créé la surprise en remportant la 2e étape avec beaucoup d'audace. Le coureur de Cofidis, dont l'équipe n'avait plus remporté d'étape sur la Grande Boucle depuis 15 ans, est parti à la flamme rouge pour coiffer au poteau les favoris. Le Lyonnais avait déjà montré qu'il était en pleine forme lors de la première étape où il avait été le seul à réussir à suivre les deux favoris Pogacar et Vingegaard dans la côte de Pike. Photo Sipa/Zac Williams/SWpix.com/Shutterst

Une « marée orange » a débarqué sur les routes du Tour de France. Une chose est sûre, le public basque a répondu présent pour les trois premières étapes de la célèbre course à étapes dont le départ avait été donné à Bilbao samedi. Le public, tout d'orange vêtu en référence à l'équipe Euskaltel-Euskadi, a déferlé sur les routes pour le plus grand plaisir des coureurs. Photo Sipa/Shutterstock

Ces deux là sont bien décidés à nous livrer le duel tant attendu pour cette 110e édition du Tour de France. Depuis le début de la semaine, Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard se rendent coup pour coup, pour le plus grand plaisir des spectateurs. Le Slovène a d'abord cédé du temps dans les Pyrénées avant de s'imposer au sommet de Cauterets-Cambasque. Son rival danois, lui, se console, en prenant le maillot jaune. Et lors de la 9e étape dimanche, « Pogi » a réédité le même scénario, reprenant cette fois sept secondes à Vingegaard. Photo Sipa/ Goding Images/Shutterstock

Le passage de l'Espagne à la France lors de la 3e étape a surtout marqué les esprits des coureurs qui ont pu profiter de la beauté du paysage en longeant la côte Atlantique. Photo Sipa/Shutterstock

Jasper Philipsen a sorti le grand jeu cette semaine. Oublié son erreur de l'édition 2022 où il avait levé les bras alors que l'étape avait été remportée par son compatriote Wout van Aert, cette fois le Belge a fait fort en s'adjugeant trois étapes, dont deux consécutives. Et même si la polémique enfle dans le peloton sur sa gestion des sprints, il en faut plus pour déstabiliser « The Disaster », désormais solide Maillot vert. Photo Sipa/Alex Whitehead/SWpix.com/Shutter

La 4e étape du Tour de France, prévue sur le circuit automobile de Nogaro a surtout marqué les esprits par ses chutes à répétition dans le final, trois pour être exact. Si Fabio Jakobsen (en blanc) a pu repartir, d'autres, comme Jacopo Guarnieri (en rouge) et Luis Leon Sanchez, ont eu moins de chance et ont été transférés à l'hôpital Pau, synonyme d'abandon.Photo Sipa/Franck Faugere/AP

C'est une image que personne n'aurait voulu voir sur cette 110e édition avec l'abandon de Mark Cavendish. Tombé en Dordogne samedi lors de la 8e étape, le Britannique souffre d'une fracture de la clavicule et a été contraint à l'abandon. Le co-détenteur de victoires sur le Tour de France, avec Eddy Merckx (34) laisse donc de côté son rêve de prendre son record à lui seul puisqu'il s'agissait de son dernier Tour. A moins qu'Astana lui laisse une dernière chance ? Photo Sipa/Thibault Camus/AP

35 ans plus tard, le peloton du Tour de France a fait son retour au sommet du puy de Dôme : le Canadien Michael Woods a décroché la première victoire de sa carrière de la Grande Boucle au terme d'un sacré numéro où il a fait son retard sur l'Américain Matteo Jorgenson qu'il a déposé à une centaine de mètres de l'arrivée. Le tout en totale autonomie, la montée de 4 km étant interdite au public pour des question de sécurité. Photo Sipa/Shutterstock

La première semaine du Tour de France 2023 a déjà délivré de belles histoires, et d'autres plus tragiques : du duel fratricide entre Yates au retour au sommet au puy de Dôme en passant par la victoire de Victor Lafay, des chutes, les abandons de Mark Cavendish et Richard Carapaz, et le tant attenduel duel Pogacar-Vingegaard, retrouvez l'essentiel de la semaine en photos.

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Tour de France 2023 : quatrième étape Dax-Nogaro, abandons et sanctions après les violentes chutes lors du sprint final

l'essentiel Luis Leon Sanchez (Astana), Jacopo Guarnieri (Lotto Dstny) abandonnent suite au sprint de la quatrième étape du Tour de France, ce mardi 4 juillet. Van der Poel (Alpecin Deceuninck) et Bauhaus (Bahrain Victorious) sont quant à eux sanctionnés.   

Il y a eu de la casse dans le sprint final de la quatrième étape du Tour de France gagnée par Philipsen, ce mardi 4 juillet. Le final sur le circuit Paul Armagnac à Nogaro a été le théâtre de trois chutes. 

A lire aussi : VIDEO. Tour de France 2023 : quatrième étape Dax-Nogaro, plusieurs chutes et de la casse sur le circuit Paul Armagnac

Parmi les coureurs tombés, Luis Leon Sanchez souffre d'une fracture de la clavicule gauche. L'Espagnol, qui disputait là son 12e Tour de France, est contraint d'abandonner. Son équipe Astana-Qazaqstan communique son retour en Espagne où le vétéran se fera opérer. 

?? RACE: @LeTour @LLEONSANCHEZ broke his left collarbone in the last kilometer of stage 4. Tomorrow he goes home to Spain where he will undergo an operation. Recover well, Luisle! #TDF2023 #AstanaQazaqstanTeam ? @SprintCycling pic.twitter.com/B5Zb9a1bEI — Astana Qazaqstan Team (@AstanaQazTeam) July 4, 2023

Jacopo Guarnieri, coureur de la formation Lotto Dstny quitte lui aussi la Grande Boucle. L'Italien a été victime d'une fracture de la clavicule droite et sera opéré dans les prochains jours. 

We'll miss you at the #TDF2023 , @jacopoguarnieri ? pic.twitter.com/KbgrYnX8T7 — Lotto Dstny (@lotto_dstny) July 4, 2023

Luka Mezgec (Jayco AlUla) a été transporté à l'hôpital de Pau, il est touché à la clavicule gauche. Fabio Jakobsen également tombé sur la quatrième étape souffre de plusieurs contusions mais sera bien au départ de Pau, ce mercredi. 

Van der Poel et Bauhaus sanctionnés

Quelques sanctions après le sprint de la 4e étape du Tour de France: - Mathieu van der Poel a été déclassé à la dernière place de son groupe pour un coup de coude - Phil Bauhaus perd 50pts pour le maillot vert en raison d'une obstruction - Soren Wærenskjold a été averti #TDF2023 pic.twitter.com/iLyAa4AYb9 — Le Gruppetto (@LeGruppetto) July 4, 2023

Mathieu Van der Poel, grand artisan de la victoire de son équipier, Philipsen, a été déclassé à la dernière place de son groupe sur la ligne d'arrivée. Pour cause, un coup de coude jugé dangereux pour les autres coureurs. 

Phil Bauhaus, 3e sur la ligne d'arrivée, perd 50 points dans la lutte pour le maillot vert et 30 secondes au classement général. Les commissaires ont jugé "une obstruction d'un coureur d'une nature à retarder ou empêcher la progression d'un autre coureur."

Søren Wærenskjold (Uno-x Pro) a été averti pour un "comportement incorrect lors du sprint final."

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Au moins là les coureurs cyclistes ne sont pas frolés par des excités du volant, ne se font pas collés et ne risquent pas leur vie à chaque sortie. Ça c'est pendant l'entraînement ou pour les pauvres bougres, coureurs sportifs ou simples cyclotouristes, qui jouent leurs vies à chaque sortie sur nos jolies routes parce que Jean-Michel et Véronique ne veulent pas perdre 30 secondes avant de doubler, griller un stop ou ont le nez dans leur portable. C'est sur ces routes que la majorité des cyclistes sont tués alors qu'ils ne représentent qu'une petite partie des gens à vélo. À quand le retour des gendarmes sur le bord des routes ? À quand de vraies sanctions ? À quand des itinéraires bis ou aménagements cyclables dignes d'un pays développé ?

La rigolade ce Tour de France. ça tombe de partout, y a des punaises, des clous sur les routes. ça a mal partout. BOF !

et voila le grand sportif du jour!!!!!

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La liste des abandons sur le Tour de France 2021

Le Tour de France 2021 est impitoyable. Chaque jour, les chutes entraînent des blessures et souvent aussi des abandons. Mais les coureur diminués sont eux aussi contraints d’abandonner la course. Sans oublier les coureurs hors-délais ou ceux qui se retirent pour se fixer d’autres objectifs.

Tous les abandons du Tour de France 2021

samedi 26 juin – Étape 1 : Brest – Landerneau (198 km) 1. Jasha Sütterlin (Team DSM) – Abandon 2. Ignatas Konovalovas (Groupama – FDJ) – Abandon 3. Cyril Lemoine (B&B Hôtels) – Abandon

dimanche 27 juin – Étape 2 : Perros-Guirec – Mûr-de-Bretagne (183,5 km) 4. Marc Soler (Movistar Team) – Non-partant

lundi 28 juin – Étape 3 : Lorient – Pontivy (183 km) 5. Robert Gesink (Jumbo-Visma) – Abandon 6. Jack Haig (Bahrain-Victorious) – Abandon

mardi 29 juin – Étape 4 : Redon – Fougères (150,5 km) 7. Caleb Ewan (Lotto Soudal) – Non-partant

mercredi 30 juin – Étape 5 : Changé – Laval (27,2 km, CLM ind.) –

jeudi 1 juillet – Étape 6 : Tours – Châteauroux (161 km) –

vendredi 2 juillet – Étape 7 : Vierzon – Le Creusot (249,5 km) –

samedi 3 juillet – Étape 8 : Oyannax – Le Grand-Bornand (151 km) –

dimanche 4 juillet – Étape 9 : Cluses – Tignes (145 km) 8. Primoz Roglic ( Jumbo-Visma) – Non-partant 9. Mathieu van der Poel (Alpecin-Fenix) – Non-partant 10. Tim Merlier (Alpecin-Fenix) – Abandon 11. Nans Peters (AG2R Citroën) – Abandon 12. Jasper De Buyst (Lotto Soudal) – Abandon 13. Arnaud Démare (Groupama – FDJ) – Hors-délais 14. Jacopo Guarnieri (Groupama – FDJ) – Hors-délais 15. Bryan Coquard (B&B Hotels) – Hors-délais 16. Loïc Vliegen (Intermarché – Wanty – Gobert Matériaux) – Hors-délais 17. Anthony Delaplace (Arkea Samsic) – Hors-délais 18. Stefan De Bod (Astana – Premier Tech) – Hors-délais 19. Nic Dlamini (Team Qhubeka NextHash) – Hors-délais

mardi 6 juillet – Étape 10 : Albertville – Valence (191 km) 20. Jonas Koch (Intermarché – Wanty – Gobert Matériaux) – Non-partant

mercredi 7 juillet – Étape 11 : Sorgues – Malaucène (199 km) 21. Tony Martin (Jumbo-Visma) – Abandon 22. Clément Russo (Arkéa-Samsic) – Abandon 23. Tosh Van der Sande (Lotto Soudal) – Abandon 24. Tiesj Benoot (DSM) – Abandon 25. Dan McLay (Arkéa-Samsic) – Abandon 26. Victor Campenaerts (Qhubeka NextHash) – Abandon 27. Miles Scotson (Groupama-FDJ) – Abandon 28. Luke Rowe (INEOS Grenadiers) – Hors-délais

jeudi 8 juillet – Étape 12 : Saint-Paul-Trois-Châteaux – Nîmes (159,5 km) 29. Peter Sagan (BORA – hansgrohe) – Non-partant

vendredi 9 juillet – Étape 13 : Nîmes – Carcassonne (220 km) 30. Michael Gogl (Team Qhubeka NextHash) – Non-partant 31. Roger Kluge (Lotto Soudal) – Abandon 32. Simon Yates (Team BikeExchange) – Abandon 33. Lucas Hamilton (Team BikeExchange) – Abandon

samedi 10 juillet – Étape 14 : Carcassonne – Quillan (184 km) 34. Warren Barguil (Team Arkea Samsic) – Non-partant 35. Soren Kragh Andersen (Team DSM) – Non-partant

dimanche 11 juillet – Étape 15 : Céret – Andorre-la-Vieille (191,5 km) 36. Nacer Bouhanni (Arkéa-Samsic) – Abandon 37. Edvald Boasson Hagen (TotalEnergies) – Hors-délais

mardi 13 juillet – Étape 16 : Pas de la Case – Saint-Gaudens (169 km) 38. Vincenzo Nibali (Trek-Segafredo) – Non-partant 39. Amund Grøndahl Jansen (BikeExchange) – Non-partant

mercredi 14 juillet – Étape 17 : Muret – Saint-Lary-Soulan (178,5 km) 40. Steven Kruijswijk (Team Jumbo-Visma) – Abandon

jeudi 15 juillet – Étape 18 : Pau – Luz Ardiden (130 km)

vendredi 16 juillet – Étape 19 : Mourenx – Libourne (207 km) 41. Michael Woods (Israel Start-Up Nation) – Non-partant 42. Miguel Angel Lopez (Movistar Team) – Non-partant

samedi 17 juillet – Étape 20 : Libourne – Saint-Emilion (30,8 km, CLM ind.)

dimanche 18 juillet – Étape 21 : Chatou – Paris Champs-Elysées (108,5 km) 43. Jakob Fuglsang (Astana – Premier Tech) – Non-partant

9 Commentaires

un demi tour de france au rabais des le départ ,, maintenant c est un coup de balai sur ce tour ,,, armstong , froome , maintenant un sloven après a qui le tour ,, un cancer du monde cycliste qui se nomme dopage , avec l aval des journalistes directeur sportif , et instance du tour ,, a 63 ans maintenant dégouté du cyclisme ,trop de fric en jeu ,, bon dopage a tous ,,,,

ils finiront sur le critériums des champs à 120 , voir moins . Il y a encore 11 jours de course .

C est quoi ce cirque ???? Dimanche étape de dingue arrivé hors délai n’importe quoi vu les condition de la météo il aurai pus être plus clément et maintenant les coureurs prennent le départ et ils arrêtes quand il le decide suivant leurs agenda bientôt il font finir à combien ? ?? Domage une belle course comme ça c’est devenu le bordel organisé bravo ASO bientôt le tour de france en vélo électrique bon courage aux rescapés

C est bien de voir Julian alaphilippe devant avec son maillot de champion du monde merci pour tous

Que se serait-il passé si le directeur sportif de jumbo visma avait donné l’ordre à vingegoor d’attaquer pogachar 10 kilomètres plus tôt dans l étape du Ventoux sur la base de ce qu’on a vu ce jour là ? Aujourd’hui,vingegoor ne peut pas rester dans le groupe pogachar.

Le progrès technologique est en train de « tuer » le tour de france où tout est étudié, controlé à distance ordonnant à tout cycliste emmailloté de se soumettre aux ordres du chef. La suppression des oreillettes serait une bonne chose pour un équilibrage naturel de chaque coureur, élément déjà évoqué par un directeur d’équipe qui mieux placé que lui pour ressentir le malaise qui mine le tour à plus ou moins long terme. Dans un autre ordre d’idées il conviendrait de faire évoluer le narrateur qui ne sait que vanter les églises et châteaux : il serait agréable d’apprendre parfois le village traversé ainsi que les particularités économiques ,activité vivante du terroir, particularités du paysage etc…; cela était pratiqué il a 20 à 30 ans pour le plus grand plaisir du téléspectateur.

moi j avais envie de voir un tour completement debridee et on se retrouve avec un tour cadenassee il y a un chef ( pogachar ) et tout est calculer a la minute pres voir a la seconde pres personne n attaque pogachar sur les etapes de plaine il ne c est rien passer je regrette les tours de france des annees passees avec lemon , fignon , et tous anciens champions

Jamais heureux ! Avant la course était bloquée par les sky . Maintenant les débuts d’étapes sont débridées avec beaucoup d’attaques conclues par cavendich ou pobachar voire mohoric . Le dopage serait performant et efficace probablement le nombre des abandons seraient en baisse …enfin peut être.

Je réagis au dernier commentaire ; les abandons sont des abandons sont de plus en plus par convenance des directeurs sportifs et coureurs qui les décident quand poursuivre la course ,même la plus grande , n apporte plus aucune retombée financière; alors pourquoi fatiguer un coureur pour rien. Tapez abandons sur le tour de France 2021 , le nombre est très significatif S il n’y avait que cela , après les années Armstrong ,Festina, qui ont marquées les esprits mais encore bien d’autres « grosses chaudières » ( leaders) françaises ou étrangères, vient le tour de deux slovènes (Roglic, Pogachar), petit pays et petite population de prendre le pouvoir. Mais il semble que j en oublie un troisième ,dont le nom m’échappe. La France, l’Italie, l’Allemagne ,Espagne, grands pays du cyclisme par tradition et par leur imposantes populations pour accoucher d’ un champion , n’ont qu’à bien se tenir. Avec Pogachar , nous tenons le recordman des victoires dans le tour . Quel est le journaliste de l’audio visuel (TV et radio),commentateur du tour des années Amstrong a fait son auto critique après les avoeux de l ancien patron du cyclisme mondiale ? Pas un seul . Pas même le directeur du Tour actuel qui faisait partie du nombre. je crois. Pas un consultant ne l a fait . M Jalabert était du nombre, je crois. Ils sont toujours là , certains, pour enflammer les foules toujours en quête de sensations ,comme de bons commerciaux qui vendent un produit . Ecoutez les chanter la gloire de ces nouveaux conquérants. Merci au service publique et à ses journalistes pour leurs contributions à la lutte contre le dopage, en plus mécanique aujourd’hui.

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Accueil Flash Les premiers abandons du Tour de France 2022

Les premiers abandons du Tour de France 2022

07 juillet 2022

Mis à jour le 07 juillet 2022

Benjamin Blériot

Après 4 étapes sans abandon, deux coureurs n’ont pas fini l’étape des pavés hier entre Lille et Arenberg. Il s’agit de l’Autrichien Michael Gogl (Alpecin-Deceuninck), pris dans une chute causée par un spectateur dans le secteur 3. L’Australien Jack Haig (Bahrain-Victoirious) a, lui aussi, quitté les routes du Tour de France après être tombé en même temps que Primoz Roglic (Jumbo-Visma).

                                                                                            Crédit : S. Mantey/L’Équipe

Pris dans la même chute que Gogl, Daniel Oss (Team TotalEnergies) est parvenu à terminer la 5ᵉ étape ce mercredi. Toutefois, l’Italien ne sera pas au départ de la 6ᵉ étape ce jeudi. « Les examens complémentaires ont mis en évidence une fracture d’une vertèbre cervicale nécessitant une immobilisation pour quelques semaines » , précise son équipe.

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Tour de France : abandons, forfaits, chutes, les favoris au jeu du poker menteur

A la table des favoris, ils sont trois à ressortir. D'un côté, Primoz Roglic , leader slovène de la formation surpuissante Jumbo-Visma. De l'autre, Egan Bernal , tenant du titre et prédestiné à un règne long au vue de son jeune âge (23 ans) avec l'équipe Ineos-Grenadier habituée à finir en jaune sur les Champs-Elysées (7 fois sur les 8 dernières années). Et enfin, Thibaut Pinot (Groupama-FDJ), pour faire frémir l'instinct cocardier, héros malheureux de la saison passée et à qui le parcours montagneux de cette édition 2020 peut parfaitement correspondre. A ce trio, on peut encore ajouter un Nairo Quintana (Arkéa-Samsic), pour les mêmes raisons que le Français, ou un  Emanuel Buchmann (Bora), 4e l'an dernier sans que la liste ne soit exhaustive.

Quel est leur point commun ? Ils ont tous soit chuté, soit abandonné, soit les deux ensemble, lors du terrible et sélectif Critérium du Dauphiné. C'était un peu l'automne au mois d'août dans cette ultime répétition de la Grande Boucle, conclue 13 jours avant le départ de Nice. Mais tous n'ont pas participé à la dernière étape dantesque autour de Megève.

Egan Bernal, qui souffrait du dos, a abandonné au matin de la 4e et avant-dernière étape. Primoz Roglic s'est arrêté le soir, au lendemain d'une bonne chute, tout comme Emanuel Buchmann,. Thibaut Pinot, lui, tombé à terre à la 3e étape a tenu bon pour finir à la 2e place du classement général, totalement exténué. " J'ai rarement fini une étape en étant aussi fatigué ", disait-il à l'arrivée. Le leader de la formation de Marc Madiot avait ensuite préféré faire l'impasse sur les championnats de France. Enfin, Nairo Quintana, auteur d'un début d'année tonitruant, a abandonné lors de la 5e et dernière étape, évoquant une douleur au genou consécutive à une chute à l'entraînement début juillet en Colombie. 

Le bluff de Roglic, l'absence de prise de risques pour tous

Mais ces retraits ou forfaits étaient-ils subis ou réfléchis ? En clair, certains ont-ils préféré ne pas continuer pour mieux se préparer pour LA course la plus importante de l'année ? Certains, comme le Slovène Roglic, ont ménagé le suspense de leur participation jusqu'à deux jours du départ. Intox ou réalité ? " Là c'est du bluff ", estime Laurent Jalabert , notre consultant France Télévisions au sujet du leader de la Jumbo. " C'était peut-être pour faire naître un espoir chez ses adversaires, et leur donner un petit coup sur la tête. Mais personne n'y a cru. Pour moi, cela ne sert à rien. Il voulait peut-être s'enlever un peu de pression, mais à partir du moment où il est au départ, il l'a la pression. Et quand on a vu son coup de pédale même après sa chute... "

Arrivé " en grande forme très tôt ", peut-être trop tôt, le Slovène a impressionné ses rivaux. Cela a peut-être pesé sur la décision de certains de se retirer avant le terme de la course : " Il ne faut pas oublier que cette année, il n'y a que deux semaines d'écart entre le Dauphiné et le Tour au lieu des trois semaines habituelles. Cela a sans doute poussé certains à prendre des décisions qu'ils n'auraient pas prises normalement. Il y a sans doute eu une volonté de ne prendre aucun risque. " C'est notamment le cas d'Egan Bernal, forfait au matin de la 4e étape pour des douleurs au dos : " Il a sans doute vu qu'il ne gagnerait pas. Et il n'a peut-être pas voulu tirer sur son dos."

Pour Laurent Jalabert , ces chutes ne devraient pas avoir de conséquences sur leur Tour : "Pour tous, l'important était de ne pas arriver au départ trop diminué. Quinze jours, c'est suffisamment long pour se remettre d'une chute. Certains ont peut-être constaté que les voyants se sont allumés lors de ce Dauphiné très dur. Alors, ne pas aller au bout, c'est gagner un peu de récupération. " Et la récupération, dans un Tour de France planté au début d'une saison raccourcie, cela peut-être l'élément déterminant pour voir la vie en jaune.

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Après la controverse, enquête sur une mystérieuse cascade d'abandons lors d'une course espagnole

Début mars, une fake news devenue virale affolait le monde du cyclisme : selon celle-ci, 130 coureurs avaient disparu avant la fin d'une course par peur d'y subir un contrôle antidopage. Deux mois plus tard, rien ne permet de prouver que plusieurs participants ont cessé leur effort pour de mauvaises raisons.

C'est une course comme il en existe plusieurs en Espagne, des dizaines en Europe, mais qui n'aurait jamais dû faire le tour du monde. Début mars dernier, la presse nationale et internationale s'emparait pourtant de l'événement. Selon L'Équipe , Marca , Eurosport, ou encore Ciclismo Viral, un média colombien, 130 coureurs avaient abandonné à quelques kilomètres de l'arrivée de la sixième manche des Interclubs de Vinalopó, rendez-vous du début de saison des cyclistes amateurs et semi-professionnels de la province d'Alicante, au sud-est de l'Espagne.

Tour de France 2024 : vainqueur en 2019, Egan Bernal annonce sa participation

Le coureur colombien de la formation Ineos-Grenadiers, âgé de 27 ans, prendra part cet été à son cinquième Tour de France. Il l’a annoncé ce mercredi sur ses réseaux sociaux.

La liste de départ du Tour de France 2024 (29 juin-21 juillet) prend forme. La plus grande course cycliste du monde a appris ce mercredi la présence d’Egan Bernal sur ses routes cet été. Le Colombien de 27 ans , coureur de la formation Ineos-Grenadiers, a mis fin au suspense quant à sa participation via une publication sur les réseaux sociaux : « Je termine la première partie de saison avec bénédiction. Me voilà en Colombie quelques jours pour préparer un bon Tour de France. »

View this post on Instagram A post shared by Egan Arley Bernal Gomez (@eganbernal)

Vainqueur en 2019, Egan Bernal participera à son cinquième Tour de France : une 15e place en 2018, un sacre l’année suivante, un abandon après 17 étapes en 2020 et une 36e place au classement général en 2023 pour son retour après un très grave accident en 2022. Il confirme cette saison son retour en forme avec un top 10 sur le Paris-Nice (7e) et deux podiums sur le Tour de Catalogne et le Gran Camiño. Fin avril, le vainqueur de la Vuelta 2021 a par ailleurs signé une dixième place sur le Tour de Romandie.

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Européennes 2024 : Léon Deffontaines veut de nouveaux droits européens pour les travailleurs

La tête de liste communiste pour le scrutin du 9 juin place le « monde du travail » au cœur de sa campagne. Avec ses colistiers, il appelle à se « rassembler autour des questions sociales » pour engranger des conquêtes à Bruxelles.

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« Ton Europe libérale, qu’elle meure ! » Devant des militants syndicaux réunis au siège du PCF, à Paris, la veille du 1 er  Mai, le secrétaire national du parti, Fabien Roussel, répond à Emmanuel Macron. Au président de la République qui disait quelques jours plus tôt que l’Europe actuelle pourrait mourir, le dirigeant communiste en rappelle le bilan : « Elle est synonyme de souffrance, de délocalisations, de chômage, de précarité… »

Fabien Roussel voudrait lui substituer une autre Union européenne, « au service du progrès social » . Et c’est l’objectif de la liste conduite par Léon Deffontaines, qui consacre sa campagne à ce combat  : « Nous sommes la liste du monde du travail, qui porte un projet d’espoir, alors que les autres listes en France ont un projet d’Europe fédérale. » Le secrétaire national du PCF prévient les syndicalistes des enjeux du scrutin : « C’est un nouveau cap dans les abandons de souveraineté inacceptables qui risque d’être franchi le 9 juin. »

L’austérité gangrène les services publics

À la tribune, ils sont une dizaine de syndicalistes, pour certains candidats sur la liste conduite par Léon Deffontaines, à venir expliquer le quotidien des salariés du privé comme du public. Et celui de leurs luttes. Sigrid Gérardin, en deuxième position, détaille les effets de l’austérité, « gangrène des services publics » . « Ceux qui la mettent en œuvre ne sont rien d’autre que des fossoyeurs » , accuse la syndicaliste FSU.

« Les services publics, quand on les casse, on crée des inégalités sociales et territoriales. On alimente la défiance et la désespérance. C’est la recette de la progression des idées d’extrême droite. » Marylène Faure, déléguée syndicale CGT chez Enedis et également candidate sur la liste, abonde. « La véritable cible du capital, ce sont les services publics » , prévient-elle. Elle s’en prend également à Emmanuel Macron qui « bâtit des murs d’interdits, censure, sanctionne » , et dénonce les « militants syndicaux arrêtés et traduits devant les tribunaux » .

Sa colistière, la cheminote Héloïse d’Halluin, affirme que le gouvernement craint de voir les travailleurs entrer davantage à Bruxelles  : « Ils savent que nous, les ouvriers, mettons le doigt sur les véritables problématiques. Il nous faudra donc un maximum de représentants du monde du travail au Parlement européen. »

Des luttes qui peuvent être victorieuses

Car les luttes, relayées par les élus, payent parfois dans les hémicycles. Sébastien Menesplier, secrétaire général de la fédération des mines et énergie de la CGT, est là pour le rappeler. « Le PDG d’EDF voulait démembrer l’entreprise pour faire plaisir à la commission de Bruxelles » , rappelle-t-il au sujet du projet Hercule.

« La lutte menée en intersyndicale nous a permis de le faire reculer lui et le gouvernement. Quand on a eu connaissance du projet de loi sur la nationalisation d’EDF, nous avons alerté les députés de velléités cachées dans la première mouture pour continuer à privatiser , souligne-t-il. Et on a réussi à convaincre les parlementaires de faire bouger les lignes. »

L’Europe, levier pour de nouveaux droits pour les travailleurs ?

Un travail en commun qui pourrait se reproduire à l’échelle du Parlement européen ? C’est ce que veut croire Léon Deffontaines, lorsqu’il justifie son « adresse au monde du travail » , le 30 avril. Il veut « rassembler autour des questions sociales, avec les forces sociales, syndicales du monde du travail » , explique la tête de liste. Il rappelle la diversité de la liste de la « gauche unie pour le monde du travail »  : « Des fonctionnaires, représentants du monde du travail, d’entreprises publiques et privées, des ouvriers, des employés, des ingénieurs, des agriculteurs et agricultrices… » Avec un programme destiné à changer l’Europe.

« Il est temps de relever la tête » : à Lille, Léon Deffontaines harangue la « France du travail »

« Il nous faut produire plus de richesses, et qu’elles soient mieux réparties, réindustrialiser notre continent. » Léon Deffontaines veut des élus « qui agiront sévèrement contre les entreprises qui délocalisent » et « mettre en place des protections sociales et environnementales aux frontières de l’UE » . Et parce que « la réindustrialisation sans outil public n’est pas envisageable  », comme le rappelait quelques minutes plus tôt le secrétaire général de la fédération CGT des cheminots, Thierry Nier, le communiste compte « reprendre la main sur la BCE » .

Pour y parvenir, celle-ci doit pouvoir prêter directement aux États, à taux zéro, et constituer un fonds destiné à la création de services publics. « Il faut créer des nouveaux droits pour les salariés en France et en Europe, assure Léon Deffontaines, permettre que chacune, chacun puisse avoir une activité syndicale dans son entreprise. L’UE doit être un levier pour aider les salariés à défendre leurs droits » , considère-t-il. Dans la salle, les invités applaudissent. Tout l’enjeu est de faire de même au Parlement européen un jour.

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Tour de Bretagne : malgré son abandon, Alan Boileau s’est rassuré

Par Philippe Priser

Contraint à l’abandon après avoir chuté, ce mardi, lors de la 6e étape du Tour de Bretagne, le Finistérien Alan Boileau (Philippe Wagner/Bazin) ne veut retenir que le positif de sa course.

Que s’est-il passé ce mardi ?

J’ai tapé de la roue avant dans un autre coureur, j’ai été balancé. Heureusement, ce n’était pas à haute vitesse. Je ne me suis pas fait top mal, j’ai tapé la tête, mon genou et ma main ont ramassé, j’avais du mal à tenir le guidon J’ai réussi à revenir dans le peloton mais j’ai préféré abandonner. Je ne me sentais plus au top physiquement. Avec l’équipe, on a fait le choix de m’arrêter.

C’est dommage, votre Tour de Bretagne était intéressant (4e à Guérande et Saint-Méen-le-Grand)…

Oui, je sais. C’est la faute à pas de chance. Je ne voulais pas finir sur une journée galère. Là, je vais couper deux ou trois jours afin d’attaquer les échéances qui vont venir, les Quatre Jours de Dunkerque et le Tour de la Mirabelle.

Ce Tour de Bretagne vous a fait du bien…

Oui, mentalement et physiquement, il m’a fait énormément de bien. Il me donne envie de continuer encore dans cette direction, à insister encore longtemps pour remettre les choses en ligne. J’ai envie de lever les bras en 2024 et ce Tour de Bretagne me dit que tout est possible. Je pense que je ne suis pas si loin que ça. Je suis encore loin de mon tout meilleur niveau, j’en ai conscience. Mais lundi, j’avais des super sensations, ça ne m’était plus arrivé depuis deux ans.

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L'édition 2024 du Tour Auto a lieu du 23 au 27 avril, entre Linas-Montlhéry et Biarritz. Il s'agit d'une traversée de la France avec des véhicules historiques ayant marqué le Tour de France automobile lorsque cette compétition existait encore.

© Jérémy Lequatre-Garat

La 33 e édition du Tour Auto s’est élancée ce mardi 23 avril 2024. Plus de 240 équipages se donnent à cœur de (re)faire le show avec des véhicules de collection ayant marqué, à leur époque, le Tour de France automobile. Auto-Infos a pris part à la première étape…

6h10. Le top départ vient d’être donné. Les près de 250 véhicules de collection inscrits à cette 33 e édition du Tour Auto s’élancent progressivement du Hall 6 de Paris Expo Porte de Versailles, où ils étaient présentés au public, pour rejoindre l’autodrome de Linas-Montlhéry (Essonne). Les premiers arrivent vers 7h00, quelques dizaines de minutes à peine avant le coup d’envoi de la première étape de cette compétition mettant à l’honneur les voitures ayant participé au Tour de France automobile . Nous sommes le mardi 23 avril 2024 et le lever du soleil annonce d’ores-et-déjà une journée ensoleillée, malgré des températures qui peineront à dépasser les 8° à midi. Mais qu’importe que certains peinent à redémarrer à cause du froid, les véhicules se préparent à débuter leur premier tour sur le circuit fêtant son centenaire.

Qu’ils participent dans la catégorie Régularité ou en Compétition, les équipages misent sur la fiabilité de leurs modèles , dont certains atteignent facilement les 50 ans. C’est également la raison pour laquelle l’aventure du Tour Auto est avant tout collective. Les pilotes comptent sur la précision de leurs copilotes, roadbook en mains, quand tous espèrent que leurs mécaniciens sauront répondre à tous les potentiels imprévus . Tiens, en voilà d’ailleurs un. Alors que les premiers participants se sont élancés sur l’anneau de Montlhéry il y a plus d’une heure, une Jaguar Type E sort de piste. Beaucoup de tôle cassée pour celle qu’Enzo Ferrari qualifiait de «  plus belle voiture du monde . » Elle est évacuée sur remorque . Et ce ne sera pas la dernière, entraînant un important retard sur les horaires de passage.

Comme au Tour de France, avec des fans sur le bas-côté

La piste et les pneus sont froids, certains passages du circuit routier requièrent beaucoup de maîtrise . Ce ne sont pas les Ford Capri et Lancia Stratos, sorties dans les heures suivantes sur le même tracé, qui diront le contraire. Après quelques tours de piste vient le moment de regagner un autre circuit, en la personne du Bugatti au Mans (Sarthe). Si la première épreuve à Montlhéry était fermée au public, quelques dizaines de passionnés se nichent sur les routes alentours pour réaliser les meilleurs clichés des participants. Ces derniers doivent parcourir 76 kilomètres d’autoroute vers le sud, avant de continuer par différentes départementales jusqu’à cette portion de l’asphalte des 24 Heures du Mans. Là-encore, beaucoup de curieux et de fans d’automobile , qui cette fois ont la possibilité de s’installer gratuitement dans les tribunes.

En partant de Montlhéry, nous avons fait le choix de suivre une très belle Fiat 850 Moretti Sportiva, immatriculée en Suisse et déjà présente en 2023. En Régularité, l’Italienne ne cherche guère à doubler sous la célèbre courbe Dunlop. Mais après cinq ou six tours au Mans, la Moretti libère soudainement quelques fumées blanches irrégulières de son pot d’échappement . Les commissaires de piste décident de l’arrêter. La voiture cale immédiatement. «  Pas de doute, c’est le joint de culasse  », lâche le mécanicien suisse accompagnant la Fiat 850. Manque de chance, il n’a pas la pièce. «  Il faudrait aussi vérifier que la culasse n’est pas fendue  », se lamente Sylvio, le propriétaire, qui préfère abandonner plutôt que de batailler pour trouver le précieux joint dans la Sarthe. Autour de lui, d’autres équipages d’assistance s’activent à remettre sur roues leurs voitures.

Les équipages d’assistance brillent en public

En plus de rappeler que certains modèles d’une soixantaine d’années ne sont plus forcément aptes à être tiraillés sur circuit, le Tour Auto montre que l’entretien et les compétences humaines restent les clés du succès . Certains participants sont venus entourés de jusqu’à cinq mécaniciens et rien ne semble être en mesure de les empêcher d’avancer. Arrêtée sur une route départementale près du Mans, la Ford Mustang du présentateur François Allain arrivera bien à la Grange de Meslay (Indre-et-Loire) pour la fin de la première étape. Le lendemain, nous aurons également la surprise de revoir la Ford Capri accidentée à Montlhéry. Car après les passages sur la piste du Circuit Bugatti, c’est bien à Tours qu’ont rendez-vous les participants, parfois escortés par les motards de la garde républicaine pour se rendre entre les différentes haltes de l’itinéraire.

Parmi les plus anciennes fermes fortifiées de la France du XIIIe siècle, l’arrivée à la Grange du Meslay marque la fin d’une longue première journée dans ce Tour Auto 2024. «  Ça s’est bien passé de notre côté », nous rassure Erwan, qui participait à cette première étape comme copilote et prendra le volant d’une BMW 2002 Turbo le lendemain. Les passionnés sont arrivés en nombre dès la fin d’après-midi pour admirer les premiers véhicules mais également les démonstrations des mécaniciens dans le parc fermé . Ils disposent alors de quelques heures pour fiabiliser des voitures considérablement sollicitées.

Des participants et des modèles internationaux

Pour certains modèles, les pneumatiques et les disques de frein sont changés. Pour d’autres, un simple rajout d’huile devrait pour le moment suffire . Les coups de clé à choc se mêlent au bruit des moteurs à peine réglés mais déjà prêts à repartir. Nous rencontrons alors José Da Rocha, gérant du Classic Garage à La Norville (Essonne) et spécialisé dans la restauration des voitures anglaises. «  Je participe avec une Austin-Healey mais je garde à œil sur d’autres modèles , glisse-t-il, ils sont nombreux à être passés par mon atelier avant de venir au Tour Auto . » Qu’en est-il de la Jaguar Type E championne en titre  ? «  C’est le parfait exemple  », sourit l’une de ses filles. Car l’aventure se vit ici en famille.

À regarder de plus près les véhicules, on s’aperçoit que certains ont d’ailleurs fait le déplacement de loin pour vivre la passion de cette compétition. Drapeaux belges, suisses, américains, espagnols et même argentins se mêlent sur les carrosseries des concurrents. Pour ce qui est des modèles, les BMW – M1 , 2002, 3.0 CLS etc… – sont présentes en force parmi les participants comme chez les organisateurs. On retrouve également de nombreuses Jaguar Type E et Austin Healey, des De Tomaso Pantera, une Bugatti Royale , une Chevrolet Corvette C3, des Porsche 356 et 911, une Peugeot 404 ou encore une Ford GT40. «  On ne peut pas dire que c’est comme remporter une course de championnat, mais quand même, gagner le Tour Auto, ce n’est pas rien  », concède Thomas, la vingtaine et ayant fait le déplacement à Tours pour admirer la Ferrari 512 M.

Arrivée prévue au Pays Basque

L’obscurité envahit la bâtisse classée Monument Historique. Les voitures se préparent à une froide nuit avant un départ matinal. À l’issue de la première étape, le nombre d’abandons ne semble pas être si important . Les équipages les mieux équipés et les plus finement préparés sont les plus à même de poursuivre jusqu’au cinquième jour. Cette année, l’arrivée est prévue le samedi 27 avril à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques). Mais il faudra encore assurer de nombreux kilomètres et d’autres exigeants tours de piste avant d’arriver sur la Côte basque . Nous concernant, la fin du Tour Auto est actée en Touraine. De la même manière que certains malchanceux, nous rebroussons chemin avant de potentiellement revenir l’année prochaine. Pourtant, c’est promis, nous n’aurions eu besoin que d’un appoint d’huile pour continuer.

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Tour de France : Kämna et Walscheid abandonnent avant la 16e étape

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Abandons en cascade sur la route du Tour. Atteint d'une «fièvre» depuis plusieurs jours, Lennard Kämna a finalement été contraint de mettre pied à terre au matin de la 16e étape ce mardi ( à suivre en direct commenté sur notre site) . « Tous les tests Covid-19 de l'équipe sont négatifs », précise son équipe Bora-Hansgrohe, qui perd ainsi un de ses principaux dynamiteurs. Repris à 100 m de l'arrivée par Tadej Pogacar à l'arrivée vers la Super-Planche des Belles Filles, l'Allemand avait aussi manqué de revêtir le Maillot Jaune pour 11 secondes quelques jours plus tard.

• Le classement général du Tour de France 2023

Autre abandon à déplorer ce mardi, celui de Max Walscheid, sociétaire de la formation Cofidis. Comme les deux coureurs de l'équipe AG2R-Citroën Mikaël Chérel et Aurélien Paret-Peintre , le coureur allemand a été testé positif, comme son coéquipier Guillaume Martin plus tôt dans la course.

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• Lafay, les frères Yates, le duel Pogacar-Vingegaard... la première semaine en images

Tour de France 2023 Lafay, les frères Yates, le duel Pogacar-Vingegaard... la première semaine en images

Les frères Yates ont marqué l'histoire du Tour de France samedi lors de la première étape en signant le premier doublé d'une fratrie sur la Grande Boucle depuis les frères Schleck en 2011. Dans le même temps, Adam s'est emparé du maillot jaune, ainsi que son chien, devant son frère jumeau Simon. Photo Sipa/Shutterstock

La première étape a déjà fait des dégâts dans le peloton : le leader de la Movistar Enric Mas a abandonné après une violente chute avec Richard Carapaz. L'Equatorien a réussi à terminer la course mais les examens médicaux l'ont, lui aussi, obligé à déclarer forfait pour la suite du Tour, au grand dam de son équipe EF Education-EasyPost. Photo Sipa/Daniel Cole/AP

Cette fois, les supporters français n'ont pas eu à attendre la dernière semaine pour voir un Français lever les bras sur la ligne d'arrivée. Victor Lafay a créé la surprise en remportant la 2e étape avec beaucoup d'audace. Le coureur de Cofidis, dont l'équipe n'avait plus remporté d'étape sur la Grande Boucle depuis 15 ans, est parti à la flamme rouge pour coiffer au poteau les favoris. Le Lyonnais avait déjà montré qu'il était en pleine forme lors de la première étape où il avait été le seul à réussir à suivre les deux favoris Pogacar et Vingegaard dans la côte de Pike. Photo Sipa/Zac Williams/SWpix.com/Shutterst

Une « marée orange » a débarqué sur les routes du Tour de France. Une chose est sûre, le public basque a répondu présent pour les trois premières étapes de la célèbre course à étapes dont le départ avait été donné à Bilbao samedi. Le public, tout d'orange vêtu en référence à l'équipe Euskaltel-Euskadi, a déferlé sur les routes pour le plus grand plaisir des coureurs. Photo Sipa/Shutterstock

Ces deux là sont bien décidés à nous livrer le duel tant attendu pour cette 110e édition du Tour de France. Depuis le début de la semaine, Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard se rendent coup pour coup, pour le plus grand plaisir des spectateurs. Le Slovène a d'abord cédé du temps dans les Pyrénées avant de s'imposer au sommet de Cauterets-Cambasque. Son rival danois, lui, se console, en prenant le maillot jaune. Et lors de la 9e étape dimanche, « Pogi » a réédité le même scénario, reprenant cette fois sept secondes à Vingegaard. Photo Sipa/ Goding Images/Shutterstock

Le passage de l'Espagne à la France lors de la 3e étape a surtout marqué les esprits des coureurs qui ont pu profiter de la beauté du paysage en longeant la côte Atlantique. Photo Sipa/Shutterstock

Jasper Philipsen a sorti le grand jeu cette semaine. Oublié son erreur de l'édition 2022 où il avait levé les bras alors que l'étape avait été remportée par son compatriote Wout van Aert, cette fois le Belge a fait fort en s'adjugeant trois étapes, dont deux consécutives. Et même si la polémique enfle dans le peloton sur sa gestion des sprints, il en faut plus pour déstabiliser « The Disaster », désormais solide Maillot vert. Photo Sipa/Alex Whitehead/SWpix.com/Shutter

La 4e étape du Tour de France, prévue sur le circuit automobile de Nogaro a surtout marqué les esprits par ses chutes à répétition dans le final, trois pour être exact. Si Fabio Jakobsen (en blanc) a pu repartir, d'autres, comme Jacopo Guarnieri (en rouge) et Luis Leon Sanchez, ont eu moins de chance et ont été transférés à l'hôpital Pau, synonyme d'abandon.Photo Sipa/Franck Faugere/AP

C'est une image que personne n'aurait voulu voir sur cette 110e édition avec l'abandon de Mark Cavendish. Tombé en Dordogne samedi lors de la 8e étape, le Britannique souffre d'une fracture de la clavicule et a été contraint à l'abandon. Le co-détenteur de victoires sur le Tour de France, avec Eddy Merckx (34) laisse donc de côté son rêve de prendre son record à lui seul puisqu'il s'agissait de son dernier Tour. A moins qu'Astana lui laisse une dernière chance ? Photo Sipa/Thibault Camus/AP

35 ans plus tard, le peloton du Tour de France a fait son retour au sommet du puy de Dôme : le Canadien Michael Woods a décroché la première victoire de sa carrière de la Grande Boucle au terme d'un sacré numéro où il a fait son retard sur l'Américain Matteo Jorgenson qu'il a déposé à une centaine de mètres de l'arrivée. Le tout en totale autonomie, la montée de 4 km étant interdite au public pour des question de sécurité. Photo Sipa/Shutterstock

La première semaine du Tour de France 2023 a déjà délivré de belles histoires, et d'autres plus tragiques : du duel fratricide entre Yates au retour au sommet au puy de Dôme en passant par la victoire de Victor Lafay, des chutes, les abandons de Mark Cavendish et Richard Carapaz, et le tant attenduel duel Pogacar-Vingegaard, retrouvez l'essentiel de la semaine en photos.

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Ski alpin Bac, matériel, équipe de France, bilan… Flavio Vitale sur tous les fronts

La fin de saison du jeune tignard flavio vitale est plutôt occupée..

Flavio Vitale est plutôt du genre très actif. Ça tombe bien puisque le jeune Tignard (18 ans) est plutôt occupé en cette fin de saison. Il est en priorité sur le front des études avec le bac international au menu. « J’ai 18 épreuves à passer », détaillait le Savoyard, en fin de semaine dernière. Après avoir effectué une partie de sa scolarité à Oxford, et un passage au collège ski-études de Bourg-Saint-Maurice, il suit désormais les cours à distance au sein d’Apex 2100, la structure privée et cosmopolite basée à Tignes. « Ce n’est pas toujours évident pendant la saison mais j’ai quand même des profs qui s’occupent bien de moi. »

Bientôt « à la fédé »

 Ce n’est pas un grand secret – même si les groupes nationaux doivent être annoncés officiellement en début de semaine prochaine, Flavio Vitale va – enfin – rejoindre le cadre fédéral pour la saison prochaine au sein de la Relève (Coupe d’Europe), qu’il a déjà fréquentée une bonne partie de la saison. « C’est le moment, je pense », dit-il honnêtement en précisant « vouloir toujours conserver des relations avec APEX », notamment pour la préparation physique.

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Quel matériel après Fischer ?

Quand il en aura terminé avec ses épreuves du bac, il va devoir étudier un autre dossier, celui de son matériel. Comme Fischer, en proie à des difficultés financières, a décidé de ne plus équiper des Tricolores la saison prochaine , la pépite de Tignes, qui a toujours skié sur la marque autrichienne, va devoir changer de marque. « J’ai la chance d’être sollicité. » La plupart des marques du Pool lui ont proposé de tester leur équipement. « On verra quand on pourra organiser des tests. C’est bien de changer aussi. Ca va aussi m’apporter. »   

« Je suis content de ma saison »

Flavio Vitale s’est distingué la saison dernière avec ses deux premiers podiums en Coupe d’Europe, en géant ( 3e à Valloir e, 2e à Pass Thurn), assortis de quatre autre places dans le Top 10 sur le circuit continental. Le Tignard a également pris la 5e place aux Mondiaux juniors à Saint-Jean-d’Aulps, après avoir dominé la première manche. Il a aussi fait ses grands débuts en Coupe du monde, à Val d’Isère avant de remettre ça à Adelboden. « Je suis content de ma saison, dit le Savoyard, blessé au tibia mi-janvier. J’ai atteint mes objectifs assez tôt mais j’ai d’autres objectifs à long terme. » S’il a brillé en géant, il retient un hiver « mitigé » en slalom. « Je voulais marquer des points en Coupe d’Europe et je n’ai pas réussi (36e au mieux et cinq abandons). Je me mettais dans des états quand ça ne marchait (sourire). Je veux continuer à me perfectionner en géant et je dois monter graduellement en slalom. Je veux aussi faire de la vitesse. Je suis trop jeune pour me spécialiser. »

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Le 01/05/2024 à 06:05

Auteur : E.B.

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