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Le Hobbit : Un Voyage inattendu

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Le Hobbit : Un voyage inattendu est le premier film de la nouvelle trilogie de Peter Jackson, Le Hobbit , qui a auparavant dirigé la trilogie : Le Seigneur des Anneaux . Ce film a une durée de 169 minutes et retrace les premières aventures de Bilbon Sacquet .

• 2 Anecdotes
• 3 Récompenses
• 4 Lecture du film

Synopsis [ ]

Alors que Bilbon Sacquet , un hobbit , vit tranquillement dans la paisible  Comté , le magicien Gandalf et treize nains viennent le voir chez lui, à Cul-de-Sac. Ils veulent reprendre le royaume d' Erebor , le trésor des Nains et l' Arkenstone . En 2770 au troisième âge, ce royaume légendaire a été conquis par le redoutable dragon Smaug , qui convoitait ses richesses. En reprenant Erebor, Thorin Écu-de-Chêne , prince et guerrier légendaire, hériterait du titre de "Roi sous la Montagne" qui était celui de Thrór , son grand-père. C'est pourquoi ils sont à la recherche d'un "cambrioleur" qui pourrait s'introduire dans la cité sans être repéré par le dragon et récupérer l'Arkenstone, le joyau du roi , qui légitimerait la place de Thorin en tant que souverain.

La compagnie de Thorin se met donc en route pour de palpitantes, mais dangereuses aventures. Ils commencent par croiser la route de trois trolls , mais grâce à la ruse de Bilbon et à la magie de Gandalf, la compagnie est sauvée pour cette fois. La compagnie de Thorin fait ensuite la connaissance de l'étrange Radagast , un magicien proche de la nature qui les avertit qu'un certain Nécromancien se serait établi à Dol Guldur et qu'une puissance maléfique plane sur Vertbois, rebaptisé Forêt Noire . Le magicien brun fait ensuite une diversion qui permet à la bande d'échapper à des orques et des Wargs au service d' Azog le profanateur, ennemi juré de Thorin.

La petite bande fait ensuite une halte à Fondcombe , chez les elfes. Cédant aux arguments de Gandalf, Thorin accepte de montrer la carte de leur périple à Elrond. Ce dernier a une grande connaissance des langues anciennes et décèle des runes lunaires sur la carte qu'il parvient à déchiffrer. Celles-ci dernières révèlent la présence d'une entrée secrète dans la Montagne Solitaire d'Erebor.

Gandalf débat un long moment avec le Conseil Blanc, composé du seigneur Elrond , le maître de la cité, Saroumane le blanc, le chef de l'ordre des Istari, et la Dame Galadriel de la Lothlórien . Saroumane rejette les hypothèses de Gandalf et nie l'existence du Nécromancien. Pour lui, il ne s'agit que d'un sorcier humain qui s'adonne à la magie noire, mais Gandalf pense qu'il s'agit d'un être beaucoup plus malfaisant et dangereux. Face à l'incrédulité de Saroumane, Galadriel demande à voir la Lame de Morgul , ramassée par Radagast, que Gandalf a rapportée. Cette relique du Mordor est suffisante pour que le Conseil Blanc consente à ouvrir une enquête.

Les nains et le hobbit se remettent en route sans Gandalf, qui est resté avec Galadriel à Fondcombe, mais la compagnie doit bientôt se réfugier dans une caverne, à cause d'un violent duel entre deux géants de pierre. Cette caverne se révèle être Gobelinville , une ville de cruels gobelins qui capturent les héros. Leur roi compte vendre Thorin à l'orc pâle Azog contre une récompense.

Pendant ce temps, Bilbon ne s'est pas fait prendre mais doit tenter de gagner un concours d'énigmes avec la créature Gollum , en échange de quoi l'ancien hobbit le ferait sortir de la caverne. Bilbon met la main sur le "précieux" anneau qui aura un rôle très important dans la trilogie suivante. Parallèlement, Gandalf est venu au secours des nains et les aide à s'enfuir, non sans avoir massacré un grand nombre de gobelins.

Bilbon retrouve donc la compagnie, mais ils se sont à peine remis de leurs émotions que les orcs dirigés par Azog le profanateur pourchassent Thorin et sa compagnie sur des wargs. Thorin tente de se battre contre Azog, mais perd le combat. C'est grâce à Bilbon que Thorin n'est pas tué, mais la compagnie est finalement sauvée par Gwaihir et ses aigles, qui les déposent à quelques milles du Mont Solitaire.

Le film se termine par un aperçu de l'intérieur de la Montagne, où l’œil de Smaug s'ouvre brusquement, terminant ce premier film de la trilogie "Le Hobbit"...

Anecdotes [ ]

Cette saga aurait dû être la première de Jackson mais par manque d'argent, sa femme et lui ont dû se plier aux vœux des producteurs qui étaient de réaliser d'abord le Seigneur des Anneaux. Aussi, selon Martin Freeman, Peter Jackson lui aurait demandé d'imiter un anglais pour ce rôle, mais il est britannique...  Le réalisateur a eu une immense peur quand les producteurs ont annoncé que le tournage se passerait en Écosse, mais il a réussi à les faire changer d'avis afin de tourner cette superbe trilogie en Nouvelle-Zélande (son pays natal) comme pour le Seigneur des Anneaux. 

Peter Jackson apparaît en caméo en tant que nain qui prend la fuite d'Erebor, à l'arrivée de Smaug. Jackson explique qu'il ne voulait pas interpréter un homme ni un hobbit et qu'il ne se sentait pas de jouer le rôle d'un elfe.

Récompenses [ ]

• Meilleurs décors
• Meilleur film fantastique ou de science-fiction
• Meilleur acteur : Martin Freeman
• Meilleur héros : Martin Freeman
• Meilleure réussite technique

Il y a eu aussi beaucoup de nominations ( Saturn Awards... ) : 

•  Meilleur film de Fantasy (2 ème place)
• Meilleur acteur, Martin Freeman (3 ème place)
• Meilleur acteur dans un second rôle, Ian McKellen (5 ème place)
• Meilleur réalisateur, Peter Jackson (2 ème place)
• Meilleure production design (5 ème place)
• Meilleure musique de film, Howard Shore (5 ème place)
• Meilleur maquillage (3 ème place)
• Meilleurs effets spéciaux (3 ème place)
• Meilleurs costumes (4 ème place)

Lecture du film [ ]

• Le Hobbit : Un voyage inattendu (version courte cinéma)
• Le Hobbit : Un voyage inattendu (Version Longue Director's Cut)

Casting [ ]

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Le hobbit : un voyage inattendu.

Bilbon Sacquet mène une existence paisible dans sa maison, jusqu'à ce que le magicien Gandalf vienne le chercher pour qu'il prenne part à une aventure avec un groupe de nains. Ces derniers veulent reconquérir leur royaume, détruit par le terrible dragon cracheur de feu Smaug, qui habite toujours les lieux, planqué sous des milliers de pièces d'or. Ils devront affronter des orques, des gobelins, des trolls, traverser des ravins en sillonnant le flanc des montages, sympathiser avec les Elfes, leurs ennemis, et affronter des forces maléfiques pour enfin entrevoir la Montagne Solitaire, le sens de leur quête.

Cinoche.com

Distribution

• Martin Freeman
• Ian McKellen
• Cate Blanchett
• Andy Serkis
• Richard Armitage
• Mikael Persbrandt
• Aidan Turner
• Graham McTavish
• Robert Kazinsky

Réalisation

• Peter Jackson

Scénarisation

• Philippa Boyens
• Guillermo del Toro
• Metro-Goldwyn-Mayer (MGM)
• New Line Cinema
• WingNut Films

distributeur

• Warner Bros. Canada
• Site officiel (États-Unis)

Bandes-annonces & Images

Revues de presse

Le tournage en 48 images/seconde, le double de la vitesse habituelle, confère également une définition inégalée aux dites images, jamais floues malgré les brusques mouvements de caméra. Une fois de plus, Andy Serkis en pathétique Gollum vole la vedette aux autres interprètes, dont le jeu offre pourtant le mélange souhaité de gravité et de drôlerie.

Cinema Blend

But for its occasional moments of excess and unhurried pace, An Unexpected Journey is proof that Jackson still has a knack for stories in this world, and that he may have more surprises in store as the rest of this new, unexpected trilogy unfolds.

Being that it's The Hobbit and not LOTR, don't expect the same ultra-epic battle of good versus evil, as this is a far more lighthearted romp. Still - it's a ton of fun, and I'm certainly looking forward to the next two installments.

Freeman's Bilbo is a bit of a problem, at least at first. Like the character, Freeman sometimes seems to be trying too hard, and his overly emphatic puzzlement and exasperation frequently comes off like shtick in a BBC sitcom; he's very much a frazzled Brit throughout, even though everyone else is, you know, dwarves and wizards and such.

Panorama-Cinéma

Redondante, l'aventure de The Hobbit débutera d'autant plus sur une note beaucoup plus laborieuse étant donnée l'absence d'un réel sentiment d'urgence au moment où la communauté partira lentement affronter son destin. Spectacle distrayant malgré tout, An Unexpected Journey demeure un parcours en dents de scie proposé par un Peter Jackson s'étant visiblement assis sur ses lauriers.

In the end - or shall I say the beginning -  The Hobbit: An Unexpected Journey is a visual feast with whimsy and charm.

Rolling Stone

What saves the day is the spidery, schizoid Gollum, again performed by the great Andy Serkis through the craft of motion capture.

Pour les adeptes du Seigneur des anneaux , Le Hobbit : un voyage inattendu ne décevra pas puisque c'est un film d'aventure dans le sillage de la précédente trilogie. Pour ceux qui, au contraire, cherchaient quelque chose de différent, le ton plus léger de ce film sera certainement apprécié.

Worst Previews

Making it through all 169 minutes is a chore.

Bien sûr, les décors sont magnifiques, mais à part ça, nous ne retiendrons rien d'exceptionnel. Le film n'est en effet qu'une alternance de scènes dialoguées interminables et trop explicatives et de scènes d'actions brèves (mais généralement bien fichues, avouons-le) ponctuées de petites touches comiques pas drôles.

Bref, le voyage est familier, sympathique. Un apéritif plus que prometteur pour la suite des choses. Laquelle, comme le savent les initiés, va se corser et s'assombrir terriblement.

The Hollywood Reporter

More is less in Peter Jackson's gargantuan first installment of his second J.R.R. Tolkien trilogy.

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“Le Hobbit : un voyage inattendu” : le souffle épique du récit des origines

Après “le seigneur des anneaux”, l’adaptation de “bilbo le hobbit” : même souffle épique, même univers magique, on reste sur des terres (du milieu) familières..

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Peter Jackson retourne à l’œuvre de Tolkien en adaptant « Bilbo le Hobbit » : même souffle épique, même univers magique, on reste sur des terres (du Milieu) familières. MGM- New Line Cinema - 3Foot7 - WingNut

Par Cécile Mury

Réservé aux abonnés

Publié le 18 octobre 2017 à 06h00

Mis à jour le 29 août 2024 à 11h05

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A près Le Seigneur des anneaux, Peter Jackson rouvre les portes d’un univers foisonnant de hobbits, d’elfes et de magie. Bilbo le Hobbit est un roman antérieur au premier — à tous points de vue : il paraît en 1937, quelque vingt ans avant, et l’intrigue se déroule soixante ans plus tôt. Il est aussi plus mince ; en l’adaptant, Peter Jackson a délayé autant qu’il avait dû éla­­guer précédemment : Un voyage inat­tendu n’est que la première partie d’une trilogie.

Il faut presque une heure à Bilbo pour quitter son terrier. Après cette mise en place, on peut enfin goûter ses trépidantes aventures, aux côtés d’une compagnie de nains. Dès que la quête commence, les morceaux de bravoure abondent,

S’abonner, 1€/mois pendant 6 mois

Le Hobbit : un voyage inattendu

Film fantastique

Réalisateur

Peter Jackson

Howard Shore

Chorégraphe

Notary Terry

Etats-Unis - Nouvelle-Zélande

Fran Walsh, Philippa Boyens, Peter Jackson, Guillermo del

Tranquillement installé dans son logis, Bilbon le hobbit coule des jours paisibles, à fumer la pipe et à profiter du calme de la Comté. Un jour, sa routine est bouleversée par l'arrivée de Gandalf le magicien, accompagné d'un groupe de treize nains, menés par Thorin Ecu-de-Chêne. Ils sont à la recherche d'un habile voleur qui pourra les aider à accomplir leur mission : reprendre le trésor gardé par Smaug, un terrifiant dragon, caché au coeur d'une montagne dans l'ancien royaume des nains. Bilbon n'a jamais quitté sa province natale, mais l'appel de l'aventure, l'exotisme des guerriers nains et la persuasion de Gandalf le poussent à se joindre à cette quête. Assaillis par des trolls, poursuivis par des êtres malfaisants, menacés par des géants de pierre, les conquérants de l'impossible se rapprochent peu à peu de l'antre de la bête...

Martin Freeman

Bilbon Sacquet

Ian McKellen

Andy Serkis

Richard Armitage

Thorin Ecu-de-Chêne

Graham McTavish

William Kircher

Tom le troll

Hunter Stephen

James Nesbitt

Dean O'Gorman

Aidan Turner

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Le Hobbit : Un voyage inattendu – critique qui part à l’aventure

Après  Le Seigneur des Anneaux ,   Peter Jackson  replonge en Terre du Milieu avec une nouvelle trilogie consacrée à Bilbon Sacquet, joué par Martin Freeman , dont voici le premier opus : Le Hobbit : Un voyage inattendu.

UN FILM SACQUET ?

À l’annonce que Peter Jackson adapterait Bilbon le Hobbit en trois films de plus de deux heures chacun, nombreux sont ceux, des critiques jusqu’aux fans de Tolkien les plus convaincus, qui avaient pris peur. Finie la petite polémique de techniciens sur la viabilité d’un film tourné en 48 images par secondes, tout le monde se demandait surtout comment le metteur en scène, connu pour sa boulimie visuelle, allait transposer un conte pour enfants limité à un peu plus de 300 pages en une saga fleuve qui allait se dérouler sur 3 ans tout en évitant soigneusement de transformer un patrimoine culturel en projet cinématographique aux envies bassement mercantiles.

Le nouveau découpage des films, reléguant la première partie à un long film d’introduction débarrassé des réels morceaux de bravoure du livre, n’avait rien non plus pour rassurer. Le produit final, construit sur un succès depuis longtemps acquis, ne cherche bien évidemment pas à départager l’un ou l’autre des deux camps : le public néophyte risquera fort de rester sceptique à la fin du film tandis que les fans de la première saga ne pourront que s’incliner devant la majestuosité de certaines séquences. Car oui, en l’état, ce premier segment du Hobbit  sent bon le remake du  Seigneur des Anneaux  au travers de ses péripéties et de ses personnages. Mais nom d’une pipe de Hobbit, quel remake !

UN HOBBIT PRENANT

Neuf ans après la fin du  Retour du Roi ,  Peter Jackson et son équipe semblent avoir pris toute la mesure de ce qui fait la poésie cinématographique de l’univers de Tolkien et l’injecte toute entière dans ce premier film qui force le respect par son ambition et les moyens déployés dans chaque scène. Tout d’abord visuellement, l’avancée technologique aidant, Le Hobbit : Un voyage inattendu surpasse à de nombreux moments la trilogie de l’Anneau.

Oubliés, les bons matte paintings un peu vieillis dans la saga originelle, chaque effet visuel de ce nouveau voyage est à tomber et nous assène une claque à chaque plan : des retrouvailles avec les Hobbits de la Comté (les clins d’oeil à la saga bien connue font mouche) jusqu’aux explorations de repères souterrains envahis par des gobelins, en passant par les randonnées arides de la compagnie des Nains au milieu de montagnes littéralement vivantes, il y a bien lieu de s’extasier.

Un spectacle de chaque instant aidé par une mise en scène qui a résolument gagné en maturité depuis que Peter Jackson s’est fait la main sur une autre super-production, King Kong . Si on pouvait craindre que le barbu néo-zélandais renoue avec ses éternelles envolées de caméra à travers les multiples décors en maquette, empêchant parfois le spectateur de bien appréhender l’univers du film, il n’en est rien. Le cinéaste semble plus posé et prend plus à cœur d’entraîner le spectateur dans cet univers qu’il affectionne tant.

À ce titre, la course poursuite des nains dans de longs tunnels souterrains infestés de gobelins se révèle être un véritable jeu de plate-forme prenant vie sous nos yeux et renouvelle de bien belle façon le plaisir éprouvé devant la séquence des mines de la Moria dans   La Communauté de l’Anneau . Plus de dix ans après avoir redonné ses lettres de noblesse à l’héroïc-fantasy au cinéma, Peter Jackson montre qu’il reste un maître dans le genre et n’a de cesse, ici, d’en remontrer à tous les réalisateurs qui ont tenté de le copier.

GANDALF ET LES TREIZE NAINS

Une immersion en terre du milieu aidée par un bestiaire de plus en plus travaillé et enfin, réellement incarné. Le premier exploit du film est bien de nous rendre complètement attachants les treize nains héros du film. Des personnages travaillés, servis par un casting visiblement conquis par la passion du réalisateur , de Martin Freeman dans le rôle titre, qui assure avec brio la transition avec le jeu de Ian Holm tout en apportant son flegme so british , à Richard Armitage en chef des nains, qui apporte tout son charisme à ce héros déchu. 

Peter Jackson utilise ainsi à bon escient une structure narrative plus légère que la saga phare de Tolkien pour mieux prendre le temps de développer ses héros et exploiter toute leur évolution dramatique.

Et c’est bien là que les scénaristes ont trouvé toute la parade pour justifier la mise en place de cette nouvelle saga fleuve. En parallèle du récit principal, ils en profitent pour élaborer une menace plus grande et assurer ainsi la transition avec le récit majeur de la guerre de l’Anneau. L’orque Azog par exemple, dès cette première partie, offre une réelle menace. Jackson et ses scénaristes, en piochant avec intelligence dans la mythologie foisonnante créée par Tolkien, offrent une vision prometteuse de l’univers de l’auteur transposé au cinéma.

On pourra juste ergoter sur le caméo un peu longuet d’Elijah Wood (pas du tout raccord avec ses dix ans de plus) ainsi que sur l’apparition intempestive d’un magicien visiblement sous LSD, même si ces éléments ne font qu’égayer le folklore Tolkiennien.

Les éternels détracteurs de l’épopée trouveront toujours de quoi râler, mais par leur ambition, Peter Jackson et son équipe ont trouvé de quoi magnifier un conte pour enfants et lui donner un souffle épique et une ampleur qui se retrouvent dans chaque scène. Si ce voyage était inattendu pour ce bougre de Bilbon, il risque fort bien de ne pas l'être pour les aficionados du Seigneur des anneaux .

La machine se relance péniblement et avec une magie très artificielle. La faute à des personnages mal dégrossis, une surcharge de CGI et une intrigue plate, cet interminable Voyage inattendu manque d'étincelles et de force.

Sorti après la trilogie du Seigneur des Anneaux, nous ramène plaisamment en Terre du Milieu... jusqu'à ce qu'on se rende compte que le projet ne tient debout que grâce à la force de l'univers qu'il adapte. Mal mené, pas très beau et coincé entre plusieurs directions, il a paradoxalement beaucoup moins bien vieilli que ses aînés.

• Le Seigneur des anneaux : Andy Serkis de retour dans les nouveaux films ?
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Bonjour Personnellement l histoire est super, très bon sujet En revanche il m’a quand même ennuyé je pense que c’est pour la raison que tout le film parle du voyage il y a pas d action et peut être qu’il aurait fallu enlever quelques moments et le faire durer moins de 3h

La trilogie des hobbit se regarde mais en terme de réussite, c’est à mille lieux de la première trilogie du seigneur des anneaux. Vouloir étirer sur trois films le livre rien que pour le pognon a été la plus grosse erreur qu’ils auraient pu faire (en terme artistique pas en terme financier bien sur). Le livre initial est un livre pour enfant beaucoup moins dense que le seigneur des anneaux. Ils auraient du se borner de faire un seul film épique qui suivait « Bilbo le Hobbit » en y mettant peut-être un peu plus de maturité mais sans faire tout ces ajouts artificiels simplement pour rallonger la sauce.

Un soir, je me suis dit : « Allez zou, c’est aujourd’hui que je regarde le Hobbit ! ». Je me suis bien calé dans le canapé, j’ai lancé le film et je me suis plongé dans cette grande aventure.

Une heure plus tard, je me suis levé sur un prétexte quelconque et j’ai sans doute trouvé mieux à faire, – fixer l’intérieur de mon frigo d’un regard vide ou récurer mon four, je ne sais plus – je n’y suis pas retourné ! Cette épreuve !

La seule chose que je ne partage pas vraiment avec la critique de Damien Virgitti est le fait qu’Un voyage inattendu surpasse techniquement à de nombreux moments la trilogie de l’Anneau. Je préfère mille fois les décors réels du SdA que tous ces CGI du Hobbit. Mais en dehors de ça, et malgré la trop grande longueur du film dans sa première partie (la fête des nains), je fais partie de ceux qui ont aimé ce film (et cette trilogie) et qui adorent les six films de la saga dans son ensemble. J’aime la cohérence visuelle de la saga (alors que Guillermo del Toro voulait quelque chose de très différent) qui fait que le passage d’une trilogie à l’autre nous donne vraiment l’impression qu’on est toujours dans le même univers (là où la prélogie Star Wars était trop en décalage techniquement avec la trilogie originale, par exemple). J’aime l’interprétation de Martin Freeman et de Richard Armitage. Et j’aime le fait que le côté épique de la saga aille grandissant du Voyage inattendu jusqu’au Retour du Roi.

C’est le principal handicap avec lequel partait cette nouvelle trilogie, à mon avis. Car forcément, le public attend d’un film qu’il soit plus épique que les précédents. Mais ici si les Hobbits avaient été plus épiques que le SdA, ça aurait gâché toute la trilogie SdA. De mon point de vue, aujourd’hui il faut découvrir les six films non pas dans leur ordre de production, mais dans l’ordre chronologique de l’histoire. C’est ainsi que je les ai fait découvrir à mes enfants. J’ai toujours une large préférence pour la trilogie SdA par rapport au Hobbit, mais ça ne fait pas pour autant de la trilogie « préquelle » de mauvais films. J’aime ces six films dans leur ensemble.

Le visionnage de ce 1er volet à été un enfer à visionner lors de ma séance ciné et le second a été pire encore

« Toi qui entre dans l’univers du Hobbit, abandonne tout cynisme! »

Il le faut bien avec une histoire d’Héroïc Fantasy « classique ». Qui plus est si Peter Jackson cède, comme George Lucas avant lui, au son du « c’était mieux avant », avec une ambiance colorée et joyeuse, pas de morts dramatiques et de mini giclées de sang noirs d’Orcs. À la limite pour un premier volet, OK. Mais sa construction reprenant 6 chapitres de l’original apparaît alors comme mécanique, ces chapitres étant comme des épisodes presque indépendants qui s’enchaînent avec une certaine régularité, et de manière très localisée. Là c’est le moment des nains, donc dans 30 minutes ça va être les Trolls, puis dans autres 30 minutes les Géants de pierre etc… Comme ces mêmes chapitres se décrivent de manière relativement simples, c’est à dire plus portés par la narration qu’autre chose, la caractérisation des personnages devient inexistante sauf à l’interprétation personnelle du lecteur. En rajoutant cette caractérisation directement dans le film, Peter Jackson permet d’allonger ces différentes épreuves, mais tout en donnant plus de « chair » aux héros, voilà l’intérêt.

Après il faut voir si cela s’adresse plus aux fans ayant déjà lu le bouquin, ou juste pour pouvoir retenir le public et les critiques avec des héros qui ne seraient pas de simples pantins aux ordres de leur mogul filmique… comme Lucas dans sa Prélogie en fin de compte. Surtout avec une structure assez similaire au film « La Communauté de l’Anneau »: plusieurs films en un, un héros très passif au début, un autre plus valeureux, un sage, des faire-valoirs souvent comiques, des très méchants monstrueux… la base d’une histoire d’aventure classique semble bien immuable.

Bien bon (Bilbon?) divertissement avec, pour le début, bien peu d’enjeux.

le livre est très ennuyeux a quoi sert ce blog ? sérieusement. tout le monde dit la même chose

Pour moi, c’est surtout Orlando Bloom et Ian McKellen qui choquent, faisant beaucoup plus vieux dans ce film que dans la trilogie du LOTR, sans compter le changement de couleur d’yeux pour Orlando Bloom. Mais ça reste plaisant à regarder, même si personnellement je trouve les décors et la musique beaucoup moins intéressants que dans la trilogie du LOTR.

Très déçu par cette trilogie qui est bien loin de LOTR. Le 1ere est tout juste passable, le 2ème bien mieux et le 3ène interminable …

Voila ce qui arrive qd on adapte aux forceps un livre pr enfants de 100 pages… C »est comme si tout le SDA fut adapter en un film unique d’1h30.

Grand fan de LOTR (dans mon top 10 de tous les temps) cette trilogie est tout de même un sacré cran en dessous, néanmoins cela reste le haut du panier parmi les blockbusters de la même époque et même depuis… D’accord avec Patman, la musique, si puissante, inoubliable dans LOTR, est insignifiante ou presque dans le Hobbit. Cette trilogie en versions longues se laissent toujours bien regarder et gagne même une certaine patine atténuant, un peu, la distance avec sa glorieuse ainée cinématographique.

Seul passage que j’ai détesté c’est avec les 3 trolls je trouve d’un ennui cette partie du film et mon second reproche c’est le nain qui tombe love de l’elfe, par ailleurs elle même je trouve c’est 2 personnages bidon qui nous soual tout le long du film sans sa j’ai bien aimer certes LSDA reste très très loins devant le Hobbit

C’est du fan service de 3h … avec une partie musicale qui sort de nulle part, un rythme incroyablement long ! On sent le scénario rallongé à l’extrême pour pouvoir faire 3 films … C’est mercantile au possible et donc vide de toute magie.

« On pourra juste ergoter sur le caméo un peu longuet d’Elijah Wood (pas du tout raccord avec ses dix ans de plus) »

Une trilogie globalement très en dessous de LOTR. Et que dire de ce premier épisode interminable ? 90% du film étant du remplissage et du fan service gratuit (quasiment 15 mn pour voir le titre du film …)

Sans compter la colorimétrie dégueulasse & ce plan sur l’oeil du dragon à la fin

je déconne je parle très bien français

moi ne parle pas bien francai

what a f**** is happening there

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Le Hobbit : Un voyage inattendu  : cinq anecdotes à connaître sur le film de Peter Jackson

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Cette épopée pleine de fantaisie, issue de l’univers du Seigneur des Anneaux , est rediffusée ce jeudi soir à 21h25 sur TMC. Une occasion de (re)découvrir ce film porté par Martin Freeman et Ian McKellen.

Sorti en 2012, ce premier volet de la saga  Le Hobbit  suit les aventures de Bilbon Sacquet, dans sa quête pour aider des nains à libérer leur montagne - et leurs mines d’or - d’entre les griffes du dragon Smaug. Adapté des romans de  JRR Tolkien , ce film peut se vanter d’avoir un casting très fourni : Ian McKellen ( Le Seigneur des Anneaux , X-Men ), Martin Freeman ( Sherlock ), Cate Blanchett ( Tár, Carol ), Benedict Cumberbatch ( Dr. Strange, Sherlock )... Retour en anecdotes sur un tournage fantastique.

Bilbon a été choisi in extremis

Six semaines avant le tournage, le réalisateur  Peter Jackson  cherchait encore l’acteur parfait pour incarner son personnage principal. C’est en regardant son travail dans la version anglaise - soit la version d’origine - de The Office qu’il trouve Martin Freeman. «On sentait qu’il avait les qualités parfaites pour Bilbon», confiait Jackson au  Hollywood Reporter en 2012 . «Cet aspect coincé, réprimé... C’est un acteur dramatique, pas un comédien, mais il a un talent pour l’humour.»

À lire aussi Sauron, Galadriel, nouvelle esthétique, Tolkien... Les confidences des créateurs des Anneaux de pouvoir

Gollum derrière la caméra 

Dans Le Hobbit : Un voyage inattendu , plusieurs scènes ont été tournées par l’acteur qui a interprété Gollum dans les films Le Seigneur des Anneaux . Bon ami du réalisateur Peter Jackson,  Andy Serkis  se voit offrir la possibilité de devenir deuxième directeur d'unité de photographie sur ce film. L’expérience est réussie : le comédien anglais réalisera The Hunt for Gollum , un nouveau spin-off issu de l’univers de JRR Tolkien, prévu pour 2026,  selon Variety .

Retrouvailles du duo Freeman / Cumberbatch

Les deux acteurs se connaissent du tournage de Sherlock , série de la BBC sur le détective à la pipe sortie en 2010. Dans Le Hobbit , Martin Freeman et Benedict Cumberbatch interagissent d'une façon particulière : le second est la voix du dragon Smaug. Choisi pour sa diction et sa voix grave, Cumberbatch donne la réplique à Freeman à distance, puisque l'enregistrement de son rôle était fait en amont du film. 

Le retour du Roi

Après que le film ait été confié à  Sam Raimi , puis  Guillermo Del Toro , c'est  Peter Jackson  qui finit par reprendre les choses en main. Le réalisateur néo-zélandais avait déjà signé l'entièreté de la trilogie du Seigneur des anneaux, et a dû revenir pour les films du Hobbit. En effet, cette autre saga adaptée des romans de JRR Tolkien avait pris du retard à cause de la grève des scénaristes en 2008, et d'un manque de financement chez les studios MGM.

Un tournage (toujours) en Nouvelle-Zélande

Par fidélité et/ou nostalgie, Le Hobbit : un voyage inattendu est tourné au même endroit que Le Seigneur des Anneaux. C'est plus précisément le village de Hobbitebourg qui a été réutilisé. En Nouvelle-Zélande, les habitants des alentours de la ville de Matamata ont vu les équipes de Peter Jackson débarquer à nouveau. À ce jour, les décors du tournage sont toujours là, et les fans du Hobbit peuvent les visiter.   

Prochaine diffusion à la TV

• The Amazing Spider-Man : Le Destin d’un héros : cinq anecdotes à connaître sur le film avec Andrew Garfield
• «Nous nous sentions comme deux hobbits» : qui sont les créateurs, inconnus jusqu'ici, des Anneaux de pouvoir  ?
• Sauron, Galadriel, nouvelle esthétique, Tolkien... Les confidences des créateurs des Anneaux de pouvoir
• J. R. R. Tolkien
• Martin Freeman
• Benedict Cumberbatch
• Cate Blanchett
• sherlock holmes
• Le Seigneur des Anneaux

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Notre critique de la série L'École des espions : un engagement au service de la patrie sur France 3

Le pilote de ce thriller haletant coécrit par le producteur et scénariste Jacques Kirsner et le criminologue Alain Bauer, plonge au cœur de la formation des agents secrets. L’Ecole des espions , à voir ce jeudi 29 août à 21h10 sur France 3.

Les Fugitifs  : cinq anecdotes à connaître sur le film porté par Pierre Richard et Gérard Depardieu

Cette comédie culte sortie en 1986 est rediffusée ce lundi soir sur France 3, à partir de 21h10. Une occasion de parfaire son éducation sur l’humour à la française.

Champagne !  : cinq anecdotes à connaître sur le film porté par Sylvie Testud et François-Xavier Demaison

Sortie en 2022, cette comédie campagnarde centrée sur un groupe d’amis est signée Nicolas Vanier. Elle sera diffusée pour la première fois ce soir, à 21h10 sur M6.

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Programme TV du jeudi 29 août : « L’École des espions », « Le Hobbit : un voyage inattendu »… Notre sélection

Un téléfilm sur l’apprentissage de l’espionnage avec Pascal Elbé, un épisode inédit du magazine « Des trains pas comme les autres », un drame français avec Mélanie Laurent et Laurent Lafitte… Voici nos suggestions pour votre soirée télé.

DRAME. Nid d’espions

« L’École des espions » à 21h10, sur France 3. Une jeune femme entre dans un café et demande « un café et une eau plate ». « Bien sûr, une préférence ? », s’enquiert le serveur. « Orezza », répond-elle, avant de réclamer le millésime 1856. « Premier étage, dernière porte à gauche », conclut son interlocuteur. En quelques minutes, l’épisode pilote de « L’École des espions » nous plonge dans un univers mystérieux, où tout est codé et où le danger peut venir de partout.

Derrière cette fiction, on retrouve Alain Bauer, professeur de criminologie au Conservatoire national des arts et métiers à Paris et à New York, qui a eu l’idée originale et s’est assuré que tout soit crédible. « J’ai absolument voulu qu’on ne soit pas ridicule face à des gens qui connaissent le métier, martèle-t-il, promettant 99 % de véracité. C’est un cumul d’histoires qui se sont produites, en des temps et des lieux différents. » En s’appuyant sur les nombreuses interviews de patrons de services de renseignement qu’il a réalisées et les biographies de vrais espions, l’expert a néanmoins veillé à ne révéler aucun secret-défense.

La vraie bonne idée ? Mettre en scène, aux côtés de professionnels chevronnés campés par Thierry Godard ou Pascal Elbé , la nouvelle génération. Dans cette école, on n’apprend ni l’expression scénique, ni la cuisine, mais la filature et l’autodéfense. Les personnages, professeurs comme élèves, sont bien caractérisés (on a un faible pour la prof de krav maga qui promet « la semaine prochaine, je vous montre comment égorger quelqu’un avec une carte bleue »). Suspense bien tenu et dialogues musclés, il n’y a plus qu’à transformer l’essai en série.

Émeline Collet

téléfilm français d’Elsa Bennett (2024), avec Thierry Godard, Pascal Elbé, Jennifer Decker, Lubna Azabal… (1 h 30)

MAGAZINE. Le Kazakhstan, c’est puissant !

« Des trains pas comme les autres. Le Kazakhstan » à 21 heures, sur France 5. Pourtant 9e plus grand pays du monde en termes de superficie, le Kazakhstan, longtemps république socialiste soviétique, demeure bien mystérieux pour la plupart d’entre nous. La découverte de ce « géant méconnu », comme le surnomme le globe-trotteur présentateur Philippe Gougler, fait tout le sel de cet épisode inédit du magazine « Des trains pas comme les autres », proposé ce soir sur France 5.

Des déserts infinis aux steppes immenses, en passant par quelques grandes villes, comme la capitale Astana, le voyage, en train bien sûr mais aussi à cheval et à pied, se révèle plein de superbes paysages et de belles surprises. Mais il est aussi l’occasion, au fil des rencontres, de quelques moments hilarants, qui devraient faire partie des moments d’anthologie de l’émission. Quand Philippe Gougler, par exemple, se fait gifler à grands coups de poumon de mouton, puis cracher au visage par une célèbre guérisseuse. Ou encore quand il découvre une spécialité culinaire locale peu appétissante : le rectum de cheval… De quoi passer un très agréable moment, à la découverte d’un étonnant et magnifique pays.

Christophe Levent

un épisode inédit présenté par Philippe Gougler (2023) (52 minutes)

FANTASTIQUE. Le meilleur des Hobbits

« Le Hobbit : un voyage inattendu » à 21h25, sur TMC . Bilbon, un Hobbit, petit être casanier aux grands pieds, vit en solitaire dans sa maison troglodyte de la Comté. Un jour, débarquent un magicien et des nains qui veulent l’entraîner dans une aventure invraisemblable : affronter un dragon et récupérer le trésor sur lequel il veille ! Durant ce voyage extraordinaire, Bilbon va aussi rencontrer pour la première fois une étrange créature, Gollum, qui va marquer à jamais son destin…

Une décennie après sa trilogie du « Seigneur des anneaux », adaptée de Tolkien, le réalisateur Peter Jackson racontait, en 2012, ce qui s’est passé avant, là aussi avec trois films (« la Désolation de Smaug » et « la Bataille des cinq armées » suivront en 2013 et 2014), ce premier volet étant le meilleur épisode de cette nouvelle saga. Dopé aux effets spéciaux numériques, il alterne avec talent séquences d’action et passages intimistes, suspense et humour… Ce « Hobbit », avec une partie des acteurs du « Seigneur des anneaux », en met plein la vue.

film fantastique américano-néo-zélandais de Peter Jackson (2012), avec Martin Freeman, Andy Serkis, Ian McKellen... (2h50)

SÉRIE. Sanglante histoire

« Blood River » à 20h55, sur Arte . Direction la pointe sud de l’Afrique, en 1837. La série fait le récit de la bataille de Blood River, fondatrice de l’Afrique du Sud, à travers l’épisode historique réel du « Grand Trek », lorsqu’un convoi de Boers décide de fuir l’envahisseur anglais, qui leur impose ses traditions. Mais ce voyage vers une enclave décrite comme idyllique traverse les territoires de peuples locaux qui ne voient pas d’un bon œil l’arrivée de ces étrangers… La série est dure. Certaines scènes sont très violentes. Le racisme est omniprésent, ancré dans les mœurs et les coutumes. Des usages qui seront quelques décennies plus tard institutionnalisés et deviendront le régime ségrégationniste d’apartheid.

Le scénario est bien écrit, les lieux de tournage bien choisis, et la performance des acteurs à saluer. En revanche, le programme aurait mérité de contextualiser davantage la période et le territoire dans lesquels il se déroule, car l’histoire de l’Afrique du Sud reste assez peu connue en France.

Simon Bartkowiak

série historique française réalisée par Pierre Aknine (2024), avec Marc Zinga, Thibault Sartori, Igor Van Dessel... 4 épisodes de 35 minutes

DRAME. Une intrigue de haut vol

« Boomerang » à 21h05, sur Chérie 25 . Le boomerang n’est pas qu’un instrument de loisirs. C’est aussi le meilleur ami du passé quand les secrets refont surface. C’est le thème de ce film imprégné d’une gravité jamais trop pesante adapté du roman de Tatiana de Rosnay (2009) et tourné par François Favrat (« Une Vie meilleure », « Le Rôle de sa vie »…) à Noirmoutier. Antoine, que son épouse a quitté, entretient des rapports difficiles avec son père. Accompagné par sa sœur Agathe, il est de retour trente ans après sur cette île où leur mère avait été retrouvée morte.

Tourmenté par cette histoire, Antoine semble bien déterminé à découvrir comment les choses se sont passées, mais personne ne semble disposé à éclairer sa lanterne. Et si l’aide venait d’Angèle, une inconnue rencontrée sur place ? Au-delà du fil du récit, la réussite de « Boomerang » est liée à la justesse des acteurs ( Laurent Lafitte , Mélanie Laurent …) et, si le mot « chatoyant » n’est pas le plus approprié pour un drame familial, c’est pourtant celui qui s’impose dans ces palettes de jeu.

drame français de François Favrat (2015), avec Laurent Lafitte, Mélanie Laurent, Audrey Dana (1h40)…

Ex. : Banlieusards 2 , Bob Marley One Love , L'Empire

Ce soir à la télé : noté 4,2 sur 5, voilà le digne héritier du Seigneur des Anneaux !

Chaque jour, AlloCiné vous recommande un film à (re)voir à la télé. Ce soir : un retour en Terre du Milieu qui a séduit 4,5 millions de spectateurs en France.

Vous êtes fans de la trilogie cinématographique du Seigneur des Anneaux ? Alors vous avez sans doute déja vu celle du Hobbit , adaptée elle aussi des romans de J.R.R. Tolkien et toujours mise en scène par Peter Jackson . Si vous avez envie de (re)partir en Terre du Milieu, l'occasion se présente ce jeudi soir avec la diffusion sur TMC du premier volet, le merveilleux Un voyage inattendu .

Le Hobbit : un voyage inattendu est un film visuellement époustouflant, avec des décors impressionnants et des créatures fabuleuses, qui va vous mettre des étoiles dans les yeux... Un seul mot pour définir cette oeuvre plébiscitée par les internautes d'AlloCiné avec une note moyenne de 4,2 sur 5 ? Magique.

• Envie d'un autre conseil TV pour ce soir ? On vous recommande une comédie pleine de bonne humeur avec Franck Dubosc, Lambert Wilson et Jérôme Commandeur !

Sorti en salles en 2012, Le Hobbit : un voyage inattendu , adapté du premier roman publié par Tolkien , narre les aventures de Bilbon Sacquet ( Martin Freeman ), entraîné dans une quête héroïque pour reprendre le Royaume perdu des nains d’Erebor, conquis longtemps auparavant par le dragon Smaug.

Emmené par Martin Freeman en Bilbon Sacquet et Ian McKellen en Gandalf ( qui a été déçu par le film ! ), Le Hobbit : un voyage inattendu voit également Andy Serkis incarner à nouveau en performance capture le personnage de Gollum. Pour l'anecdote, l'acteur est également derrière la caméra en tant que réalisateur de seconde équipe.

Pour Le Hobbit : un voyage inattendu , l'équipe du film à de nouveau investi la ferme néozélandaise de la région de Matamata utilisée pour Le Seigneur des Anneaux pour donner vie à Hobbitebourg, mais a également créé de nouveaux décors : la forêt de Rhosgobel (où habite le magicien Radagast) ainsi que la grotte de Gollum. Le directeur de la photographie Andrew Lesnie souligne au sujet de cette grotte : "Ce décor incarne le calme au milieu de la tempête. Sa tranquillité ne fait que renforcer l'atmosphère étrange et inquiétante qui règne dans cette grotte. Il s'en dégage un sentiment de solitude et de désespoir…"

Un travail titanesque pour créer les prothèses des acteurs

La superviseuse des prothèses Tami Lane s'est occupée du maquillage de tous les acteurs, le procédé étant plus ou moins important selon que l'on parle d'un nain, d'un gobelin ou d'un hobbit. "Les idées ont d'abord été testées sur ordinateur sur des photographies des acteurs. Une fois la sélection achevée et les modèles perfectionnés, on crée des moules qui servent à la fabrication manuelle des masques en silicone" , explique-t-elle.

Le temps moyen pour appliquer une prothèse représente environ une heure et quart. Tami Lane déclare à ce sujet : "Je suis toujours impressionnée du bon état d'esprit que les acteurs affichent alors qu'ils doivent supporter chaque jour une espèce de masque pour le moins bizarre."

Le Hobbit : un voyage inattendu , véritable enchantement de cinéma, a réuni 4,5 millions de spectateurs dans les salles hexagonales? Et si la magie de Tolkien s'invitait ce soir dans votre salon ?

Ce soir sur TMC à 21h25

Faux Raccord : les gaffes et erreurs du Hobbit

• Le Hobbit : pourquoi cet acteur a-t-il été obligé de tourner ses scènes tout seul ?
• The Hobbit : cette actrice refuse un rôle dans la saga de Peter Jackson, son personnage disparaît