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Les jardins familiaux : coins privilégiés des Tourangeaux

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  • Publié le : juin 28, 2023

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La ville de Tours est cernée de parcelles de terre où jardiniers amateurs y font pousser des légumes, des fruits, mais aussi des fleurs, des plantes et des arbres. Ces jardins appelés « ouvriers » à une époque puis désormais nommés « jardins familiaux » sont répartis sur 18 sites gérés par plusieurs associations de jardiniers (aussi appelées sociétés de jardins familiaux) qui gèrent la location. La ville de Tours, par leur intermédiaire, propose aux habitants de louer une parcelle au prix de 65 euros par an. En tout, il y a 1 333 jardins répartis sur 18 sites à Tours Nord, Tours Sud, La Riche et La-Ville-aux-Dames. Tous sont la propriété de la Ville de Tours.

La notion de « jardins ouvriers » est apparue pour la première fois en France en 1893 à Sedan. La femme d’un industriel drapier loua un de ses champs à 27 familles. A ce moment-là, cette pratique est purement paternaliste et permet de fidéliser l’ouvrier en lui offrant la possibilité de nourrir sa famille à moindre coût. Aujourd’hui, les « jardins familiaux » ne sont plus donnés par un patron mais mis à disposition des habitants contre une somme d’argent. Même si ces deux termes sont différents, dans le langage courant actuel, on parle de jardins ouvriers et de jardins familiaux pour évoquer ces terrains. Il faudra attendre 1897 pour voir arriver ce type de jardins à Tours. La bourgeoisie tourangelle en est à l’origine avec la création de l’Œuvre Générale des Jardins Ouvriers de Tours. Son rôle : elle concède gratuitement des parcelles à des ouvriers chargés de famille afin de leur assurer une culture potagère les aidant à améliorer leurs conditions de vie. Programme de fidélité bien rodé !

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Un outil de survie en temps de guerre

C’est à l’occasion des deux Grandes Guerres, que s’opère « l’âge d’or » de ces jardins. A cette époque, les services de ravitaillement allouaient à un adulte deux fois moins de calories par jour. Ces lopins de terre étaient alors perçus comme une chance de survie. Par ailleurs, les années 30, marquées par une forte crise économique en France, ont permis la multiplication des jardins ouvriers, notamment à Tours. Cette période est d’ailleurs très documentée aux Archives Départementales de Touraine. Dans l’optique de « lutter contre la vie chère », les sociétés de jardins ouvriers n’ont cessé de s’implanter dans le paysage tourangeau.

Des jardins déplacés

Dans un élan de développement, la ville de Tours se retrouve dans une situation critique où la demande en logements s’accroît au fil des ans. Avant 1958, ce n’était pas moins d’un millier de jardins qui étaient disséminés sur toute l’agglomération. Face à cette expansion, elle décide de céder ces terres. C’est le cas par exemple des jardins de l’association Rabelais-Giraudeau qui ont laissés leur place à la station d’épuration de la ville. Pour reloger ces jardiniers veufs de leur terres, Tours crée en 1964 un ensemble de 500 jardins sur les sites de la Bergeonnerie, de La Riche, des Montils ou encore à Port-Cordon. Aujourd’hui encore, ces lieux accueillent les jardins. Des terrains qui sont à leur tour demandés de plus en plus. Sur le territoire des Jardins Chemin de Fer par exemple, les grandes parcelles sont parfois divisées pour en donner davantage : de 27 en 2021, elles sont passées à 33 en 2023.  Au fur et à mesure que les anciens propriétaires laissent leur terrain, celui-ci est redécoupé pour les nouveaux arrivants. Des jardiniers parfois qui ont besoin de s’accoutumer avec les « bonnes pratiques » guidées par les Anciens qui chouchoutent ces bouts de terre colorés toujours très garnis et bien rangés.

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« Ils pensent que le jardin commence en avril et se finit en septembre »

Patrick Lhuillier, président depuis 2 ans de l’association des Jardins Chemin de Fer, reproche à la plupart de ces nouveaux arrivants de ne pas se consacrer tout au long de l’année aux parcelles qui leur sont attribuées. En effet, une large partie des acquéreurs actuels sont des personnes actives, qui travaillent, donc qui ont moins de temps que les personnes retraitées, encore majoritaires au sein des jardins. Pour lui, « un jardin ça s’entretient toute l’année, l’hiver, on prépare la saison d’après ». Pour faire perdurer l’acquisition d’un de ces lopins de terre, il y a certaines règles à respecter : entretenir son jardin ou faire de la culture potagère restent les plus importantes.

Des règles saisonnières sont aussi à appliquer, surtout en période estivale touchée par la sécheresse. Placardées un peu partout au milieu des pieds de tomates et des plants de courgettes, des affiches mettent en garde les jardiniers sur leur consommation d’eau. Un arrêté préfectoral datant du 16 mars 2023 interdit l’arrosage sur certaines plages horaires. Le département entre en vigilance vis-à-vis de la ressource en eau. C’est entre 6h et 10h et 18h et 23h seulement qu’ils peuvent faire boire leurs précieux.

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Un précieux sésame qu’il faut garder

La liste d’attente varie en fonction de la localisation des jardins. Si pour Patrick, au quartier Febvlotte, cette liste s’étend seulement à une dizaine de personnes à peine, du côté de la Bergeonnerie, les jardiniers affirment qu’il faut attendre parfois plusieurs années pour en décrocher un. Même si cette liste d’attente n’est pas phénoménale aux Jardins Chemin de Fer, hors de question pour Patrick et son bureau de laisser un jardin aux mains de quelqu’un qui n’en prend pas soin. La première année est d’abord provisoire ; un point est fait à la fin de cette année d’essai avec le jardinier pour savoir si le jardin lui convient et s’il souhaite continuer. Parfois, certains jardiniers se laissent dépasser par le jardinage et n’en prennent pas soin. Plutôt souriant, on imagine mal Patrick hausser le ton mais pourtant, le rôle du président est de mettre en garde le jardinier. Il le fait donc à travers un mail. Blague à part, en janvier, le sexagénaire se souvient avoir attribuer un jardin et s’être vite rendu compte que son détenteur laissait des mauvaises herbes et ne cultivait pas, il a donc essayé à travers un courrier d’alerter le jardinier quant à la potentielle perte du terrain, en vain.

« Ça ne m’était encore jamais arrivé », le retraité tente toujours avec bienveillance de faire comprendre aux jardiniers qu’il ne faut pas négliger leur parcelle…mais aussi les surveiller.

Cambrioleurs de légumes

Tous les ans, les jardiniers se font voler une partie de leurs récoltes. Parmi eux, on a retrouvé Samira, jardinière aguerrie même sous 30 degrés. Elle éprouve une certaine résignation. L’année dernière, plusieurs cabanons et jardins ont été vandalisés : « Moi je me suis retrouvée sans tomates, sans aubergines sans poivrons », elle dit être déçue de ne pas avoir le plaisir de récolter le fruit ou plutôt le légume de son travail. Tous les sites y sont passés. « Les citrouilles en période d’Halloween en sont les premières cibles », nous glisse Patrick. Les jardiniers semblent être dans une impasse puisque pour eux, « déposer plainte pour un vol de légumes ça ne sert à rien, on ne va pas aller à la gendarmerie pour des poireaux » s’esclaffe Patrick, lui aussi victime. Frustrés de ce vandalisme, ils veillent davantage les uns sur les autres et continuent de cultiver en espérant, cette année, pouvoir profiter de leur culture.

« C’est convivial, on se donne des conseils entre jardiniers »

Un jardin familial c’est avant tout un lieu de partage de connaissances, d’échanges entre générations et un coin de tranquillité apprécié des adhérents. Depuis deux ans déjà, Samira, possède son jardin sur le domaine de La Riche. Elle avoue, amusée, avoir d’abord eu un jardin avec son compagnon mais qu’ils n’ont pas les mêmes façons de cultiver, c’est donc pourquoi elle a souhaité avoir le sien. Elle a choisi la société des Jardins de l’Espérance. Faisant partie de la même association, les membres discutent souvent entre eux. Samira, panier et grattoir en main, confie que l’ambiance au sein des jardins est « chaleureuse » et qu’elle aime « piquer les conseils » de ses voisins plus expérimentés : « Mohamed, qui est juste à côté, ça fait 30 ans qu’il est là, il donne pleins de conseils ». De son côté, Patrick Lhuillier voit quand même deux groupes se former malgré eux : les retraités viennent plus en journée tandis que les actifs passent le soir et n’ont pas forcément le temps de discuter.

Afin de réunir plus facilement tous les adhérents, certaines associations animent des soirées spéciales. L’amicale du Liège, située à la Bergeonnerie, organise par exemple chaque mois de juin une paëlla pour tous ses membres. Les anciens comme les nouveaux y sont conviés.

Un degré en plus :

Pour vous renseigner sur les jardins rendez-vous sur le site de la ville de Tours : https://www.tours.fr/services-infos-pratiques/276-jardins-familiaux.htm

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Jardins collectifs à La Gloriette

Pour une alimentation saine et une biodiversité préservée !

Descendre du tram à « l’Heure Tranquille » pour aller biner son carré de jardin... C'est possible depuis 2019 avec les jardins collectifs de La Gloriette.

Dans une démarche de transition écologique, Tours Métropole Val de Loire avec le soutien de la Région Centre-Val de Loire, a aménagé des parcelles "prêtes à cultiver" avec la création de 60 jardins collectifs à La Gloriette, sur un terrain d’1 ha environ.

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La gestion du lieu est assurée par l'association des Eco-Jardiniers de La Gloriette. Elle est garante du respect de l’environnement dans la culture des parcelles.

Des jardins collectifs, c’est quoi ?

Apparus à la fin du XIXe siècle, ces jardins jadis nommés « familiaux » ou « ouvriers », sont des parcelles de terrain situées à proximité des villes, mises à la disposition des habitants. Ces « lopins de terre » à cultiver étaient destinés aux ouvriers afin d’améliorer leurs conditions de vie et acquérir une certaine autonomie alimentaire.

Des jardins respectueux de l’environnement

Aujourd’hui, Tours Métropole Val de Loire propose à ses habitants ces parcelles de jardins « prêtes à cultiver ». Soucieuse de la préservation de l’environnement, la Métropole accompagne les jardiniers amateurs, par des ateliers et formations, vers une pratique écologique du potager, sans intrants chimiques et respectueuse des ressources (eau, énergie verte, compostage).

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Tours : des jardins nourriciers au cœur de la ville

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On les appelait autrefois « jardins ouvriers ». Remis au goût du jour, ils sont devenus « nourriciers ». Cinquante-huit parcelles de ces jardins collectifs ont été mises à la disposition des habitants de la Métropole de Tours dans le parc inondable de la Gloriette, en plein centre de Tours.

Elisa bine, désherbe, sème. Depuis le printemps dernier, elle cuisine majoritairement ses propres légumes . Une vraie fierté pour cette habitante du quartier qui a redécouvert les charmes du potager, à deux pas de son appartement. Elle est l’une des bénéficiaires des jardins mis à disposition par Tours Métropole . La Gloriette, c’est le plus grand parc urbain de la métropole tourangelle. A son entrée, à proximité immédiate du centre commercial de l’ Heure Tranquille , plus de 6800 m2 ont ainsi été aménagés en jardins nourriciers. Arrivée d’eau, bac à compost, espace de rangement en bois : chacun de ces lopins de terre offre tout l’équipement nécessaire pour répondre aux besoins des jardiniers. Avec des espaces  communs, aussi, des toilettes sèches , un local technique muni d’un appareillage d’irrigation et une brouette électrique , une marre naturelle , ou encore un verger .  

Alimentation saine et respect de la biodiversité

Futurs jardiniers sur liste d’attente

Pour aller plus loin

  • aménagement du territoire
  • environnement
  • Indre-et-Loire
  • Centre-Val de Loire

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mardi, 29 avril 2008

Les jardins familiaux.

Ce terrain qui longe le Cher appartenait à une dame qui, à son décès, en a fait don à la ville de Tours pour une période de 99 ans, à la seule condition qu'on y mette en place des jardins ouvriers.

Environ 500 jardins ont donc été créés, chacun disposant d'une petite cabane et de l'arrivée de l'eau courante. La cotisation annuelle est d'environ 6o euros. Trois associations de jardinage gèrent cet ensemble.

J'ai été séduite par le côté champêtre et "bon-enfant". Lors de ma promenade, j'ai même été invitée à prendre l'apéro !

jardins ouvriers a tours

Commentaires

Écrit par : pierre | mardi, 29 avril 2008

Écrit par : jocelyne | jeudi, 13 novembre 2008

Écrit par : MICHAU | jeudi, 04 février 2010

Écrit par : tinou | vendredi, 05 février 2010

Écrit par : plomberie | mardi, 16 mars 2010

Écrit par : tinou | mardi, 16 mars 2010

Les commentaires sont fermés.

Ministère du Travail de la Santé et des solidarités

solidarites.gouv.fr

  • Professionnels

Les jardins collectifs

Jardins familiaux, partagés, ouvriers, maraîchers et pédagogiques.

Publié le 16/02/2024 Mis à jour le 16/02/2024 | Temps de lecture : 5 minutes

  • Actions locales et partenaires
  • Alimentation
  • Grande exclusion et pauvreté
  • Personnes en situation de précarité

Visuel d'un jardin collectif

Qu’est-ce qu’un jardin collectif et un jardin pédagogique ?

Il existe plusieurs formes de jardins collectifs qui peuvent contribuer à l’alimentation des personnes en situation de précarité : 

  • Les jardins familiaux ou jardins ouvriers constituent des terrains divisés en parcelles, affectées par les collectivités territoriales ou par les associations de jardins familiaux à des particuliers y pratiquant le jardinage pour leurs propres besoins et ceux de leur famille, à l'exclusion de tout usage commercial. En outre, dans un but pédagogique ou de formation au jardinage, certaines parcelles de jardins familiaux peuvent être affectées à des personnes morales par convention conclue entre celles-ci et les collectivités territoriales ou les associations de jardins familiaux. 
  • Les jardins partagés , créés ou animés collectivement, sont accessibles au public. Ils ont pour objet de développer des liens sociaux de proximité par le biais d'activités socioculturelles. 
  • Les jardins maraîchers poursuivent un objectif de production légumière et fruitière plus ou moins intensif. 

À ces formes de jardin s’ajoute le jardin pédagogique. Il propose des activités de jardinage à visée pédagogique (écologie, etc.) et de sensibilisation ou qui favorisent la formation au jardinage.

À quels publics sont destinés les jardins collectifs et pédagogiques et à quels besoins répondent-ils ? 

Les jardins familiaux et les jardins partagés sont ouverts à tout public sans condition de ressources . Néanmoins, dans certains cas, il faut être adhérent de la structure gérante pour y avoir accès. L’accès au jardin s’inscrit alors dans le parcours des personnes et l’accès est permis après une orientation par un organisme prescripteur. 

Concernant les jardins pédagogiques , ils sont généralement ouverts à un public large (enfants, familles, retraités, adultes, jeunes, etc.) mais peuvent parfois être destinés exclusivement aux publics scolaires et aux enfants en bas-âge.

Les associations de jardins collectifs qui mettent à disposition des personnes « des parcelles de terre que leurs exploitants cultivent personnellement, en vue de subvenir aux besoins de leur foyer » (article L. 561-1, Code rural et de la pêche maritime) s’inscrivent dans les objectifs de la lutte contre la précarité alimentaire en valorisant l’ autoproduction et l’ autoconsommation et en permettant aux personnes d’économiser mais également d’être autonomes et de prendre en main leur consommation. Les jardins collectifs remplissent également une fonction nourricière et offrent aux personnes en situation de précarité un complément de ressources. 

Principes de fonctionnement des dispositifs

Modalités d’accès.

  • Les jardins collectifs sont ouverts à tout public sans condition de ressources. 
  • Dans certains cas, il faut être adhérent de la structure gérant les jardins collectifs pour y avoir accès. Dans cette situation, l’accès au jardin s’inscrit généralement dans le parcours des personnes et l’accès est permis après une orientation par un organisme prescripteur. 
  • Les jardins pédagogiques sont généralement ouverts à un public large (enfants, familles, retraités, adultes, jeunes, etc.) mais peuvent parfois être destinés exclusivement aux publics scolaires et aux enfants en bas-âge.

Accueil et accompagnement 

  • Les jardins collectifs et pédagogiques proposent pour la plupart des ateliers de jardinage mais aussi de sensibilisation la nature (ex. cueillette sauvage, reconnaissance végétale…). 

Organisation matérielle

  • Les associations de jardins collectifs mettent à disposition des individus des parcelles de terre que leurs exploitants cultivent personnellement, en vue de subvenir aux besoins de leur foyer. Ces lieux s’inscrivent dans les objectifs poursuivis par la politique de lutte contre la précarité alimentaire en valorisant l’autoproduction et l’autoconsommation et en permettant aux personnes d’économiser mais également d’être autonomes et de prendre en main leur consommation. 
  • Les jardins collectifs ou pédagogiques peuvent s’inscrire dans le cadre de remobilisation de friches urbaines, contribuant notamment à la revitalisation de l’espace urbain.
  • Les jardins peuvent employer des personnes en réinsertion (ex. jardins maraîchers).
  • Les jardins collectifs et pédagogiques constituent des terrains intéressants pour expérimenter des itinéraires techniques de culture issus de l’agriculture alternative : maraîchage sur sol vivant, permaculture.

Des exemples de projets 

Deux exemples d’initiatives portées par des acteurs locaux, le jardin partagé de trenelle-citron – martinique .

Le jardin de Trenelle-Citron est situé dans le quartier populaire du même nom à Fort-de-France en Martinique. Une première partie des parcelles de ce jardin est gérée par les salariés de l’association et des jeunes du quartier en service civique et une deuxième partie est mise à la disposition des habitants du quartier pour qu’ils puissent cultiver des légumes. Le but est de promouvoir les échanges de savoir-faire, l’approvisionnement alimentaire en circuit court et le partage des terres. Le jardinage permet également de tisser du lien social et de valoriser les productions agricoles locales. Les produits du jardin sont proposés à prix réduits aux adhérents de l’association. 

Pour en savoir plus sur le jardin partagé de Trenelle-citron en Martinique

Association les jardins du Cygne – Hauts de France

Dans le cadre des contrats villes, des personnes en précarité sont accueillies dans des jardins partagés. Tous les mercredis, en fonction des saisons, des ateliers leur sont proposés. Il peut s'agir d'atelier couture pour réaliser les sacs de ramassage des légumes, des ateliers cuisine pour savoir comment travailler les légumes, des ateliers sur l'agriculture biologique… De plus, l'association propose quatre événements annuels au cours desquels les personnes fragilisées vendent leurs productions et celles des agriculteurs locaux. Enfin, un professionnel de l'association travaille avec ces bénéficiaires pour les guider vers les bonnes structures d'aide en fonction de leur profil.

Pour en savoir plus sur les Jardins du Cygne

Un exemple d’initiative internationale 

L’initiative « incredible edible » – angleterre .

Lancée en 2008 à Todmorden par un groupe de citoyen, cette initiative, plus connue en France sous le nom « Incroyables Comestibles », a pour objectif de produire des fruits et légumes gratuits pour tous dans une démarche d’autosuffisance alimentaire. Des groupes de citoyens font pousser dans les endroits disponibles en milieu urbain (jardins en pieds d’immeuble, bacs de jardinage, jardins collectifs, etc.) des arbres fruitiers ou encore des légumes. Leurs productions est en libre-service. Ainsi, les personnes en situation de précarité mais également les habitants du quartier, les bénévoles ou toute personne le souhaitant peuvent les récolter. 

Pour en savoir plus sur l'initiative Incredible Edible  

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Revue des patrimoines

Accueil Numéros 37 Pour une histoire des jardins col... 1940-1952 : une période charnière...

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1940-1952 : une période charnière pour les jardins ouvriers

Créée en 1896 par l’abbé Lemire pour développer les jardins ouvriers, la Ligue du Coin de Terre et du Foyer est chargée par les Pouvoirs publics de promouvoir le jardinage durant l’Occupation. Tandis que la loi du 31 octobre 1941 donne un véritable statut aux jardins ouvriers, l’association met en place un réseau de délégués pour multiplier les potagers, distribuer la subvention prévue pour toute nouvelle parcelle cultivée, rédiger tracts et brochures. Le nombre de jardins ouvriers passe ainsi de 75 000 en 1939 à 250 000, en 1943, année de pointe ; ceci sans prendre en compte les jardins industriels et les jardins individuels. Estimant de son devoir de contribuer au ravitaillement général, la Ligue travaille aux côtés du Secours national. Elle réussit toutefois à prendre ses distances avec le Gouvernement de Vichy, grâce notamment à Francisque Gay, journaliste démocrate-chrétien qui réorganise l’association et l’utilise comme paravent pour ses activités clandestines. Dès la fin du conflit, le nombre de jardins diminue. Mais on peut supposer que leur contribution à l’effort de guerre est à l’origine de la loi du 26 juillet 1952 qui porte codification de la législation des jardins appelés désormais « jardins familiaux ». Alors que la Reconstruction menace ses réalisations, la Ligue, qui devient Fédération nationale des jardins familiaux, va devoir convaincre aménageurs et élus de la nécessité d’intégrer les jardins familiaux dans les plans d’urbanisme afin de mieux les protéger.

During the period of the German occupation, the French organisation known as the ‘Ligue du Coin de Terre et du Foyer’ (league of the plot of land and the hearth), founded in 1896 by the Abbé Lemire, was given the task by the Vichy authorities of promoting gardening activities. The law of 31 October 1941 created a veritable statute for workers’ allotment gardens and the league established a network of delegates to increase the number of vegetable gardens, to distribute grant money for each new gardening plot cultivated and to publish tracts and brochures. The number of gardens grew from 75,000 in 1939 to 250,000 in 1943, the year which saw their highest number, but not including industrial gardens or individual gardens. The league thought it was its duty to contribute to the provision of foodstuffs and to work alongside the Secours national, the national charitable and propaganda organisation. It managed, however, to put some distance between itself and the Vichy government, thanks in particular to Francisque Gay, a Christian democrat journalist who used the league as a front for his clandestine resistance activities. At the end of the war, the number of workers’ gardens declined, but their wartime contribution is probably at the origins of the law of 26 July 1952 which codified existing legislation on workers’ gardens, now called family gardens. The post-war reconstruction posed something of threat for these gardens, and the league, which changed its name to become the national federation of family gardens, undertook campaigns to convince planners and local authorities of the importance of including gardens in town-planning projects, and of protecting existing ones.

Entrées d’index

Mots-clés : , keywords: , texte intégral.

  • 1 - Actuelle Fédération nationale des jardins familiaux et collectifs, que nous appellerons « la Ligu (...)

1 Créée en 1896 par l’abbé Lemire pour développer les jardins ouvriers, la Ligue du coin de terre et du foyer 1 peine à maintenir ses réalisations entre les deux guerres, faute d’un soutien fort des pouvoirs publics. Les circonstances dramatiques de l’Occupation et son cortège de restrictions vont permettre à l’association d’être reconnue et de promouvoir le jardinage, bien plus qu’elle ne l’avait fait lors de la Première Guerre mondiale.

  • 2 - Sur le Secours national et son instrumentalisation par Vichy : LE CROM, Jean-Pierre. La Protectio (...)
  • 3 - BARRAL, Pierre. Les Agrariens français de Méline à Pisani . Paris : A. Colin, 1968. Voir le site : (...)

2 En 1938, dans un contexte international inquiétant, une loi sur « l’organisation générale de la nation pour le temps de guerre » crée une direction de l’Économie. Dès le début du conflit, le gouvernement Daladier réactive le Secours national qui avait été créé en 1914 pour venir en aide aux populations éprouvées par la guerre 2 . Mais soucieux de ne pas affecter le moral des Français, il se refuse à mettre en place une politique de rationnement. L’importance des stocks constitués suite aux bonnes récoltes précédentes et l’alliance maritime anglaise sécurisant les importations semblent garantir un approvisionnement suffisant. L’hiver particulièrement rigoureux puis la défaite de juin 1940 rendent la situation alarmante. 400 000 ouvriers agricoles manquent pour travailler la terre. Les moyens matériels sont insuffisants, les transports paralysés et les prélèvements des autorités d’occupation très importants 3 .

Réquisitions et subventions pour multiplier les potagers

3 Le Secours national met en place des soupes populaires et des cantines. Afin de procurer des jardins aux réfugiés de l’Est installés dans les départements du Centre et du Sud-Ouest, il est amené à s’intéresser aux questions horticoles et consacre dès lors une grande part de son activité à la création de jardins potagers (fig. 1) . Le ministère du Ravitaillement encourage, de son côté, les cultures légumières pour pallier la pénurie alimentaire, tandis que dans un contexte de révolution nationale, le gouvernement de Vichy exalte la terre, qu’il assimile à la patrie, encourage le retour au pays et valorise la famille.

Figure 1

Jardinage en famille, Île-de-France, 1930-1940.

© Fédération nationale des jardins familiaux et collectifs.

  • 4 - DUBOST, Françoise. « La scarole et le bégonia. Les nouveaux usages du jardin ». Ethnologie frança (...)
  • 5 - Compte rendu d’AGLAN, Alya. « Jean-Pierre Le Crom, Au secours Maréchal ! L’instrumentalisation de (...)

4 L’idéologie vichyssoise a eu cependant moins de poids que les privations pour expliquer le succès du jardin potager, précise Françoise Dubost 4 . Malgré une même exaltation de la terre et de la famille, la Ligue s’est opposée sur bien des points – on le verra – au gouvernement de Vichy. Chargée de développer les jardins, elle a toutefois répondu aux sollicitations du Secours national et travaillé à ses côtés, estimant de son devoir de participer à la lutte pour le ravitaillement général. Ce qui fait de l’Occupation une période sensible dans l’histoire de l’association. Il faut toutefois bien prendre en compte le contexte spécifique de cette époque : présentant l’ouvrage de Jean-Pierre Le Crom, Au secours, Maréchal… , Alya Aglan souligne la volonté des œuvres humanitaires de « penser le social au-dessus du politique ». Elle évoque les activités clandestines « nichées » dans bien des structures et « la complexité des engagements mise en regard avec l’évolution générale du conflit, des rapports de force entre occupants et occupés et des capacités d’adaptation des individus soumis à un ensemble exceptionnel de contraintes et de dilemmes » 5 .

5 La loi du 18 août 1940 ( Journal officiel du 18 septembre) instaure la réquisition des terrains urbains inutilisés dans les communes comptant un certain nombre d’établissements industriels et commerciaux. Ces terrains sont réservés aux associations de jardins ouvriers ou aux demandeurs individuels, selon leurs charges de famille ou leurs titres de guerre. Dans le département de la Seine, le préfet étend l’application de la loi à toutes les communes. Dans les zones rurales, les exploitations abandonnées depuis au moins deux ans peuvent être reprises et cultivées (loi du 27 août 1940, Journal officiel du 30 août).

6 - Arrêté du ministère de l’Agriculture, 28 décembre 1940.

6 Le gouvernement décide d’attribuer une subvention de 150 francs pour tout nouveau jardin ouvrier (loi du 25 novembre 1940, Journal officiel du 3 décembre). Celle-ci peut être allouée à toute personne qui, dans une commune d’au moins 2 000 habitants, aura mis en culture, entre le 1 er  octobre 1940 et le 30 avril 1941, un terrain d’au moins 200 m 2 (150 m 2 dans le département de la Seine), reçu d’une association de jardins ouvriers agréée par le ministère de l’Agriculture. Le montant est partagé par moitié entre l’association qui assume les frais généraux – location éventuelle du terrain, clôture, adduction d’eau … – et le bénéficiaire. Comme en 1916, la Ligue, bien implantée sur le territoire, est chargée par le ministère de l’Agriculture et le Secours national de distribuer cette subvention 6 , soit directement, soit par l’intermédiaire de délégués d’arrondissement. La loi du 11 février 1941 étend la prime à tout nouveau jardin potager, qu’il soit loué par un individu isolé ou organisé par une entreprise, voire un syndicat. Tous les jardiniers adhèrent à la Ligue et reçoivent son bulletin (fig. 2) .

Figure 2

Le « Jardin ouvrier de France », Île-de-France, septembre 1941.

  • 7 - Antony, Blois, Bordeaux, Bourg-la-Reine, Charenton, Clichy-sous-Bois, Colombes, Corbeil, Douai, L (...)

7 La Ligue gère en outre 18 conserveries familiales 7 pour le Secours national. Ces centres fonctionnent du 1 er  mai au 31 octobre ; ils sont ouverts à tous mais les adhérents de la Ligue, les familles nombreuses et les titulaires de la carte de jardinage sont prioritaires.

Un réseau de bénévoles sous l’autorité de Francisque Gay

8 - Décédé en 1928.

  • 9 - CARITÉ, Maurice. Francisque Gay, le militant . Paris : les Éditions Ouvrières, 1966, p. 111. RÉMON (...)

8 Le mérite de l’adaptation de la Ligue aux nécessités de guerre revient pour une grande part à Francisque Gay auquel Suzanne Arbelet, secrétaire générale de l’association et héritière spirituelle de l’abbé Lemire 8 , fait appel en 1941. Journaliste à l’origine de La Vie Catholique et de L’Aube , co-directeur des éditions Bloud et Gay, Francisque Gay, né en 1865, joue alors un rôle primordial au sein de la démocratie chrétienne 9 .

10 - La Ligue conserve son siège et sa direction rue Saint-Romain à Paris.

11 - Créé en 1934, le journal est destiné aux adhérents.

9 Résistant et diffuseur d’un des premiers journaux clandestins, La France continue , celui-ci voit immédiatement le parti qu’il peut tirer de cette collaboration : ses multiples déplacements et prises de contact pour les jardins serviront de paravent à ses activités de résistant ! Il rédige tracts et brochures, place ses amis de L’Aube à la tête des comités locaux et développe les services administratifs de la Ligue, à Paris au siège du journal et à Lyon, où se trouve la succursale des éditions Bloud et Gay 10 . Mettant à profit son expérience de journaliste, il supervise la rédaction du bulletin mensuel Le Jardin ouvrier de France , qui passe de 5 000 à 60 000 exemplaires 11 .

12 - Archives Francisque Gay, aimablement communiquées par sa fille.

10 Francisque Gay constitue par ailleurs un réseau de délégués d’arrondissement. En quelques mois, ils sont 141 en zone occupée et 110 en zone libre. Ils sont chargés de regrouper les exploitants isolés, de rechercher des terrains vacants et de faire le lien entre les multiples structures impliquées dans le développement du jardinage : Secours national, directions des services agricoles, municipalités, sociétés horticoles. Si le quart des délégués sont déjà membres de la Ligue, les nouveaux venus proviennent de milieux diversifiés : professeurs d’horticulture, élus locaux, notables, médecins, entrepreneurs, commerçants, prêtres 12 . L’instauration d’associations nouvelles étant interdite, ces délégués mettent en place des comités locaux, autorisés car rattachés à la Ligue, ainsi que des amicales du Coin de terre pour les jardiniers isolés.

Figure 3

Diplôme, 1941-1944.

11 Afin d’inciter les Français à jardiner, plus d’un million de tracts, brochures, affiches sont apposés dans les mairies, les écoles, les églises, les bureaux de tabac et les petits commerces. Des communiqués, insérés dans la presse locale, rappellent les formalités à remplir pour obtenir un jardin et bénéficier de la prime. Durant l’automne 1941, à la demande du secrétariat des Œuvres sociales du Maréchal, 10 000 diplômes sont distribués en zone occupée ainsi que des récompenses aux plus beaux nouveaux jardins (fig. 3) . Il s’agit de mettre à l’honneur les récoltes d’automne, vitales pour la période hivernale et la soudure. On tient compte des quantités de fruits et légumes récoltés, de leur intérêt alimentaire et de leurs facultés de conservation. Un nouveau concours est organisé en 1942 (fig. 4) . Cette même année, une carte de jardinage individuelle facilite la répartition des outils, engrais et surtout des semences, dont l’approvisionnement devient difficile. En 1943, grâce au contingentement établi, 22 variétés de graines sont proposées (fig. 5) .

Figure 4

Remise de diplômes, Île-de-France, 1941-1942.

Figure 5

Carte de jardinage, Bonneuil-en-France (Seine-et-Oise), 1942.

© Archives départementales du Val d’Oise, FRADO95-E-depôt55-6F8-0003.

13 - Ibid .

12 Par l’intermédiaire des délégués et du journal auquel ils sont abonnés, les jardiniers inexpérimentés bénéficient de conseils techniques. Si la Ligue entend souligner, dans la revue, « la valeur éducative du travail du jardin d’un point de vue familial et social », Francisque Gay se méfie de cet aspect « prédicant », préférant convaincre par l’exemple un public élargi. Le paiement de la subvention n’est qu’une « fastidieuse corvée » pense-t-il, mais le bulletin, envoyé à des dizaines de milliers de nouveaux jardiniers, peut rapporter à l’œuvre « le seul bénéfice moral et même matériel de cette vaste opération, marginale pour elle » 13 . Il semble douteux, pourtant, que les nouveaux adhérents, plus préoccupés de nourrir leur famille, se soient sentis membres d’une association !

Un statut juridique pour les jardins ouvriers

14 - Partiellement modifiée par la loi du 7 mai 1946.

13 La loi du 31 octobre 1941 ( Journal officiel du 11 novembre) 14 donne, pour la première fois, un véritable statut aux jardins ouvriers : « parcelles de terre qu’une initiative désintéressée met à la disposition du père de famille, en dehors de toute autre considération, afin qu’il les cultive et qu’il en jouisse pour les seuls besoins de son foyer » (article 1). Elle entérine la catégorisation des jardins en : jardins ouvriers dus à une initiative privée, jardins industriels ou ruraux liés à une entreprise et jardins familiaux dus à une démarche individuelle ; leur point commun étant l’interdiction d’en commercialiser les produits. La Ligue se réjouit de ce que le terme jardin ouvrier soit clairement défini et réservé à « une œuvre sociale d’intérêt général, chacun se l’appropriant trop facilement ».

14 La loi prévoit un soutien financier aux associations agréées, pour toute nouvelle parcelle aménagée sur des terrains dont elles disposent. Là encore, la subvention – qui se substitue à celle instaurée en novembre 1940 – se décompose en une prime fixe et une participation aux frais. Mais elle est réduite dès l’année suivante et supprimée en 1944 !

Des difficultés multiples, des problèmes de coordination

15 En dépit des dossiers envoyés en double et des fraudes, les demandes de subventions sont peu nombreuses. En 1941, 48 000 émanent de la zone occupée et 23 000 de la zone libre. Les causes sont multiples : dossiers égarés, propagande axée sur les jardins ouvriers plus que sur les jardins industriels et familiaux qui ont bénéficié plus tardivement de la prime, délégués incompétents. Il semble que certains jardiniers, craignant la réquisition des produits de leur potager ou la réduction de leurs tickets d’alimentation, n’aient pas réclamé la prime. D’autres ont pu refuser d’adhérer à la Ligue. Le retard mis par l’association, confrontée à des problèmes de trésorerie, pour verser la prime a par ailleurs fait des mécontents. Mais si les demandes de subventions se ralentissent encore par la suite, celles de jardins se multiplient sans qu’il soit possible d’y faire face étant donné la rareté des terrains disponibles : 15 000 en mai 1942, 25 000 en janvier 1943.

15 - Loi du 4 octobre 1941 relative à l’organisation sociale des professions, dite charte du Travail.

16 - Archives de la Ligue.

16 Les jardins industriels bénéficiant de l’appui des Comités sociaux institués par la charte du Travail 15 , la Ligue se plaint des discriminations faites entre les différentes catégories de jardins. Elle déplore la dispersion et la confusion des actions organisées en faveur du jardinage. Longtemps oubliés des pouvoirs publics, les jardins ouvriers font désormais l’objet de textes et de circulaires émanant de services qui n’ont jamais travaillé ensemble. La Ligue voudrait fédérer et coordonner les différentes initiatives mais en a-t-elle vraiment les moyens ? En 1944, ne bénéficiant plus de l’aide du Secours national, elle réussit difficilement à équilibrer un budget vingt fois supérieur à ce qu’il était avant-guerre. Les liens avec les comités locaux se distendent. Deux ans auparavant, une Fédération nationale des jardins de France a bien été créée à Vichy, sous la présidence de Max Bonnafous, ministre secrétaire d’État à l’Agriculture et au Ravitaillement, mais elle ne semble pas avoir joué un rôle quelconque dans le développement des jardins 16 .

L’essor des potagers… malgré tout

  • 17 - Voir le site : https://www.cairn.info/revue-vingtieme-siecle-revue-d-histoire-2007-2-page-199.htm (...)

17 En dépit de la raréfaction des terrains disponibles, le nombre de potagers s’accroît considérablement. Accroissement à mettre sans doute en parallèle avec la diminution des rations alimentaires officiellement attribuées (moins de 1 400 calories par personne en 1942 et 1943, soit environ deux tiers des besoins énergétiques, à peine 900 à Paris au printemps 1944 17 , et le développement des carences, notamment en zone urbaine et dans la population adolescente. Se nourrir devient une obsession.

18 - Rapport du neuvième congrès de Jardins ouvriers, 1946 (archives de la Ligue).

18 Phénomène nouveau : l’apparition de jardins potagers dans les bourgs ainsi que dans des villes importantes qui en étaient dépourvues jusqu’alors, telles Bourges, Caen, Épinal, Poitiers… Le nombre de jardins fait plus que doubler à Tourcoing, tripler à Roubaix ; il passe de 77 à 1 439 à Bordeaux. De 1940 à 1946, 800 amicales et 170 comités locaux de la Ligue se constituent 18 . L’association, qui regroupait 75 000 jardins ouvriers en 1939, en gère 121 000 en 1942 et 250 000 en 1943, année de pointe ; ceci sans prendre en compte les jardins industriels et isolés. Selon le ministère de l’Agriculture, il y avait, en 1942, 200 000 nouveaux jardins, soit 4 000 hectares de potagers (fig. 6) .

Figure 6

Une belle récolte ! Fort de Bicêtre (Seine), 1930-1940.

19 - Ibid .

19 Dans le département de la Seine, le manque de terrains se fait sentir dès 1941. L’année suivante, un comité départemental des Jardins ouvriers est constitué par arrêté préfectoral afin de coordonner les actions. En 1943, la Ligue demande à bénéficier des 60 hectares encore disponibles dans la zone non aedificandi entourant la capitale, mais le directeur des Travaux de Paris les affecte à des cultures collectives. La Ligue récupère toutefois 400 hectares grâce à la direction des Services agricoles, et grâce au commissariat aux Grands Travaux de la Seine qui prend en charge le défrichement et la préparation des terrains 19 . Le nombre de jardins ouvriers de la Seine passe ainsi de 4 100 avant la guerre à 13 700 en 1941. 37 comités sont créés. 36 communes, qui en étaient auparavant dépourvues, bénéficient de jardins, tandis que les œuvres anciennes doublent souvent leur nombre de parcelles (fig. 7) .

Figure 7

Famille au jardin, Île-de-France, 1930-1940.

20 - Ibid .

20 À Montreuil, par exemple, la municipalité commence dès le mois de juin 1940 à rechercher des terrains pour les attribuer aux familles nécessiteuses. En octobre, un comité local de jardins ouvriers, rattaché à la Ligue, se constitue sous la présidence d’un arboriculteur qui assure en mairie les fonctions de délégué. Des chômeurs défrichent et clôturent des terrains communaux ; un groupe de jardins industriels est créé. En 1942, les Montreuillois cultivent 1 353 parcelles : 759 jardins ouvriers – dont 203 gérés directement par la Ligue – ; 296 jardins industriels ; 70 jardins « isolés » et 227 jardins administrés par la Société régionale d’horticulture. Celle-ci organise des cours de jardinage et aménage une pépinière afin de proposer des plants à prix avantageux. Une équipe entretient les 205 jardins dont le père de famille est prisonnier ou travailleur en Allemagne. La culture du soja et du tournesol se répand. En 1942, les différentes sociétés de jardins organisent une exposition d’horticulture dans la salle des fêtes 20 .

21 Dans bien d’autres communes, des comités locaux aussi actifs se constituent pour aménager des parcelles, venir en aide aux jardiniers novices et aux familles de prisonniers, renforcer les clôtures, organiser des rondes afin de débusquer les maraudeurs, nombreux en ces temps de restrictions. Installés dans l’urgence sur des terrains précaires, ces groupes sont sommaires mais intensivement cultivés. Ils sont attribués en priorité aux familles nombreuses, notamment aux femmes seules chargées d’enfants, mais la Ligue reconnaît ne pas avoir les moyens de sélectionner convenablement les bénéficiaires.

21 - Témoignage recueilli à Alfortville en 1983.

22 Dans certains abris de jardin, des fusils voisinent avec les bêches et les râteaux 21 . Derrière Francisque Gay, qui en plaçant ses amis à la tête de groupes de jardins, lutte contre l’occupant, des directeurs, des jardiniers entrent en résistance, tandis que la Ligue doit interrompre la publication du Jardin ouvrier de France , dans laquelle elle refuse d’insérer la propagande allemande.

Après-guerre

  • 22 - L e Jardin ouvrier de France , mars-avril 1947, et « Rapport du dixième congrès de Jardins ouvriers (...)

23 Dès 1944, puis surtout à partir de 1946, et malgré la persistance des problèmes de ravitaillement, le nombre de jardins diminue. Cette année-là, on ne dénombre que 210 000 jardins ouvriers et 600 000 jardins industriels, soit 100 000 de moins qu’en 1943. Quant au nombre de jardins isolés, la Ligue l’évalue à plus de 2,2 millions, 3 millions de cartes de jardinage ayant été distribuées. Le chiffre réel est certainement plus élevé car on peut supposer que les jardiniers qui n’avaient pas de problème d’approvisionnement en plants et semences n’ont pas demandé la carte. S’il y a 4 millions de parcelles et si chacune produit annuellement 600 kg de fruits et légumes, la contribution des potagers se monte à près de 2 millions et demi de tonnes, calcule la Ligue 22 .

24 Malgré l’abandon des plus mauvais terrains, aménagés sous l’Occupation, le potager résiste. Véritable « Code des jardins », la loi du 7 mai 1946 ( Journal officiel du 8 mai), proroge les réquisitions de terrains et permet ainsi le maintien des groupes créés durant le conflit. En 1950, les jardins ouvriers sont encore trois fois plus nombreux qu’avant la guerre. Mais la Ligue, consciente du fait que les réalisations des années 1940 ont été disproportionnées par rapport aux besoins ordinaires, s’inquiète d’un avenir incertain. En effet, au cours de la décennie suivante, période de reconstruction, les groupes vont massivement disparaître.

  • 23 - En 1909, déjà, l’appellation « jardin familial » avait été proposée pour remplacer celle de « jar (...)
  • 24 - CABEDOCE, Béatrice, et PIERSON, Philippe (dir.). Cent ans d’histoire des jardins ouvriers, 1896-1 (...)

25 Adoptée à l’unanimité par les deux Chambres et dans l’urgence, car les terrains réquisitionnés doivent être rendus au 1 er  novembre, la loi du 26 juillet 1952 porte codification de la législation des jardins familiaux. C’est la première loi qui, depuis la guerre, concerne les jardins ouvriers à titre permanent, sans rien devoir à des circonstances exceptionnelles. Le législateur reconnaît l’utilité alimentaire et sociale des lotissements de jardins potagers et donne aux associations les moyens de stabiliser, voire de multiplier les réalisations. Les anciens jardins ouvriers 23 sont désormais appelés « jardins familiaux », terme utilisé pour la première fois en octobre 1941 et désormais plus en rapport avec la diversité sociologique des jardiniers et l’ouverture des parcelles aux conjoints et aux enfants. La loi n’offre toutefois qu’une protection relative aux groupes ; elle « fixe un cadre aux créations de jardins mais ne les encourage pas réellement » 24 . Bénéfique pour le niveau de vie des Français, la période des Trente Glorieuses s’avère difficile pour les jardins familiaux. La Ligue, qui devient Fédération nationale des jardins familiaux, va devoir s’adapter aux mutations urbaines et sociétales et convaincre les aménageurs et les élus de la nécessité de protéger les jardins familiaux. Leur place, au cœur ou en dehors des villes, leur intégration dans les plans d’urbanisme, leur relation aux espaces verts collectifs et leur esthétisme seront désormais au cœur des réflexions.

25 - Voir sur : https://www.youtube.com/watch?v=XcNxZm3acTI [consulté le 26/11/2018].

  • 26 - Voir sur le site : http://www.ina.fr/video/AFE85000779/les-jardins-du-marechal-video.html [consul (...)

27 - Voir dans la base Mérimée : notice IA92000539 .

26 Peu de témoignages subsistent aujourd’hui de ces groupes de jardins, hâtivement créés sous l’Occupation et massivement repris au cours des années 1950. Cependant, à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), au cœur du bois de Boulogne, subsistent encore les 275 parcelles de l’AJOAC, l’Association des jardins ouvriers de l’automobile et du cycle 25 . Elles avaient été mises en place sur un ancien terrain militaire, en 1942, sous l’appellation « Jardins du Maréchal ». Quelques scènes du petit film d’André Rigal, Ton jardin cultiveras , visant à promouvoir le jardinage, y avaient été tournées le 3 avril 1942 26 . Le site est désormais protégé 27 (fig. 8) .

Figure 8

Les Jardins de l’AJOAC, Domaine de Saint-Cloud, 2012.

© Association des Ouvriers de l'Automobile et du Cycle.

1 - Actuelle Fédération nationale des jardins familiaux et collectifs, que nous appellerons « la Ligue ». Voir le site : http://www.jardins-familiaux.asso.fr/ [consulté le 26/11/2018].

2 - Sur le Secours national et son instrumentalisation par Vichy : LE CROM, Jean-Pierre. La Protection sociale sous le régime de Vichy . Chap. 5, « De la philanthropie à l’action humanitaire ». Rennes : PUR, 2001. Voir le site : http://books.openedition.org/pur/16002 [consulté le 26/11/2018].

3 - BARRAL, Pierre. Les Agrariens français de Méline à Pisani . Paris : A. Colin, 1968. Voir le site : https://www.cairn.info/revue-vingtieme-siecle-revue-d-histoire-2007-2-page-199.htm [consulté le 26/11/2018].

4 - DUBOST, Françoise. « La scarole et le bégonia. Les nouveaux usages du jardin ». Ethnologie française , oct-déc. 1979, vol. 9, n o  4, p. 365-376.

5 - Compte rendu d’AGLAN, Alya. « Jean-Pierre Le Crom, Au secours Maréchal ! L’instrumentalisation de l’humanitaire (1940-1944)  ». Paris : PUF, 2013. Revue d’histoire moderne et contemporaine , 2014/3, n o  61-3, p. 192. DOI : 10.3917/rhmc.613.0185. URL : https://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-et-contemporaine-2014-3-page-185.htm [consulté le 26/11/2018].

7 - Antony, Blois, Bordeaux, Bourg-la-Reine, Charenton, Clichy-sous-Bois, Colombes, Corbeil, Douai, Le Havre, Mantes, Meaux, Montrouge, Nantes, Poitiers, Rennes, Saint-Denis, Versailles. On dénombre 112 centres en 1942.

9 - CARITÉ, Maurice. Francisque Gay, le militant . Paris : les Éditions Ouvrières, 1966, p. 111. RÉMOND, René. Les catholiques dans la France des années trente . Paris : Cana, 1979, p. 266. Après la guerre, Francisque Gay fut ministre d’État, vice-président du Conseil et ambassadeur au Canada.

17 - Voir le site : https://www.cairn.info/revue-vingtieme-siecle-revue-d-histoire-2007-2-page-199.htm [consulté le 26/11/2018].

22 - L e Jardin ouvrier de France , mars-avril 1947, et « Rapport du dixième congrès de Jardins ouvriers », 1950 (archives de la Ligue).

23 - En 1909, déjà, l’appellation « jardin familial » avait été proposée pour remplacer celle de « jardin ouvrier », créée en 1895 par le dr Lancry, fondateur de l’école terrianiste (« Rapport du Congrès d’horticulture », archives de la Ligue). Aujourd’hui, les deux appellations figurent souvent dans les textes réglementaires.

24 - CABEDOCE, Béatrice, et PIERSON, Philippe (dir.). Cent ans d’histoire des jardins ouvriers, 1896-1996. La Ligue du coin de terre et du foyer . Grane : Créaphis, 1996, p. 200.

26 - Voir sur le site : http://www.ina.fr/video/AFE85000779/les-jardins-du-marechal-video.html [consulté le 26/11/2018].

Table des illustrations

Pour citer cet article, référence électronique.

Béatrice Cabedoce , «  1940-1952 : une période charnière pour les jardins ouvriers  » ,  In Situ [En ligne], 37 | 2018, mis en ligne le 14 décembre 2018 , consulté le 20 septembre 2024 . URL  : http://journals.openedition.org/insitu/18752 ; DOI  : https://doi.org/10.4000/insitu.18752

Béatrice Cabedoce

Chargée de recherche en histoire sociale et en ethnologie, ARPE (Atelier de Restitution du Patrimoine et de l’Ethnologie), conseil départemental du Val d’Oise, direction de l’Action culturelle [email protected]

Droits d’auteur

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  • 47 | 2022 Patrimoine architectural du XXe siècle en Europe. Valeurs, doctrines et politiques publiques de reconnaissance
  • 46 | 2022 Le patrimoine de la Justice
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Réf. Référence : 2024-1695095

  • Fonction publique : Fonction publique Hospitalière
  • Employeur : Centre Hospitalier Universitaire de Tours
  • Localisation : Tours
  • Nature de l’emploi Emploi ouvert aux titulaires et aux contractuels
  • Expérience souhaitée Non renseigné
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  • Catégorie Catégorie C (employé)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Le service Cours et Jardins intervient sur l'entretien lié aux espace verts les sites du secteur Sud, Centre et Nord. Il est composé de 11 agents. 

Missions principales :

-Entretenir les pelouses, les massifs floraux et arbustifs, espaces vert, jardins : découpe, désherbage manuel, binage, bêchage, plantations de végétaux (arbres, arbustes, plantes à massifs, vivaces…), arrosage manuel, mécanique, soufflage, ramassage de feuilles 

-Désherbage, nettoyage des terrasses. 

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Statut du poste, métier de référence, d'autres offres pourraient vous intéresser, agent de restauration de la crs n°41 st cyr sur loire h/f.

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SGAMI OUEST - Mécanicien polyvalent

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Journées du patrimoine : à Ivry-sur-Seine, balade dans les immeubles en étoile de Jean Renaudie

Derrière les façades pointues du centre d’ivry se cachent de beaux appartements flanqués de plantureuses terrasses, œuvre visionnaire de jean renaudie. visite de ces lieux étranges en compagnie de son fils, serge renaudie, architecte lui aussi..

Lorsqu’il rejoint le projet de rénovation du centre-ville d’Ivry-sur-Seine dans les années 1960, Jean Renaudie conçoit des immeubles en faisant « exploser la façade ».

Lorsqu’il rejoint le projet de rénovation du centre-ville d’Ivry-sur-Seine dans les années 1960, Jean Renaudie conçoit des immeubles en faisant « exploser la façade ». Photo Xavier de Jarcy

Par Xavier de Jarcy

Publié le 20 septembre 2024 à 09h00

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I l offrait aux habitants des terrasses généreuses. Dans les années 1970, à Ivry-sur-Seine , Jean Renaudie (1925-1981), l’un des plus audacieux architectes du XXᵉ siècle, a bâti un centre-ville singulier avec plein de bonnes idées. Mais cela n’a pas été sans peine. À l’occasion des Journées européennes du patrimoine (les 21 et 22 septembre), visite sur place pour évoquer l’incroyable aventure constructive de cet utopiste avec son fils, Serge Renaudie, lui aussi architecte, et l’historien Olivier Cinqualbre. Tous deux sont les auteurs du captivant Jean Renaudie, architecte de la complexité (Éditions du patrimoine, 2024).

Reconstruire Ivry

Nous nous retrouvons avenue Danielle-Casanova, dans le premier immeuble que Jean Renaudie a édifié pour cette ville ouvrière de la banlieue parisienne. Livré en 1972, cet ensemble de logements à l’étrange façade zébrée d’obliques est classé Monument historique depuis 2022. Ambiance de science-fiction. On accède à l’un des appartements du troisième étage par un palier jaune vif. Derrière les larges baies vitrées, on se sent tout de suite bien. Serge Renaudie prend la parole et raconte.

L’urbanisme du secteur remonte aux années 1960, quand l’État envisage de percer là une autoroute lacérant le centre-ville. La municipalité communiste décide de prendre de vitesse les technocrates. Elle mandate l’architecte Roland Dubrulle (1907-1983), auteur de l’oubliable dalle d’Argenteuil, pour construire un nouveau quartier à la place d’immeubles vétustes. Dubrulle s’adjoint une jeune architecte talentueuse, Renée Gailhoustet (1929-2023), qui dessine des tours accueillant des duplex. La première sort de terre en 1968. « Là, Dubrulle découvre que cela ne lui convient pas du tout et démissionne », dit Serge Renaudie.

Sur la place Voltaire, à Ivry-sur-Seine, France, les tours de Renée Gailhoustet surplombent les immeubles de Jean Renaudie.

Sur la place Voltaire, à Ivry-sur-Seine, France, les tours de Renée Gailhoustet surplombent les immeubles de Jean Renaudie. Photo Clément Guillaume/Bridgeman Images

Gailhoustet lui succède, avec à ses côtés Jean Renaudie, 43 ans, qui vient de quitter l’Atelier de Montrouge, une turbulente agence d’architectes. « Renaudie se met au travail, explique son fils. Au début, il dessine des bâtiments orthogonaux, mais juge le résultat très ennuyeux, avec des logements tous identiques. Il commence alors à pousser les cloisons à l’intérieur, mais cela ne provoque que des problèmes. Car quand on place une cloison de biais sur un mur, on crée des coins. Alors, Jean Renaudie fait exploser la façade. Il fait rentrer l’extérieur à l’intérieur. En fait, c’était quasiment un sculpteur. Il était monté à Paris pour devenir peintre, et cela se sent dans toute son œuvre. »

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Journées du patrimoine 2024 : notre sélection à Paris et en Île-de-France

Simple mais complexe

L’opération d’Ivry mobilise trois acteurs principaux. D’abord, la Mairie, qui, dans la France d’après Mai 68, affirme sa volonté de changer la vie. Ensuite, le bailleur social municipal, qui s’engage et trouve les financements. Et enfin l’entreprise de construction, qui accepte de bâtir cette architecture organique, proliférante, plus proche de la colline artificielle que de l’immeuble standard.

« Jean Renaudie savait établir une connivence avec les entrepreneurs. Au départ, le commercial a regardé les plans et dit : “C’est inconstructible.” Mais, à l’époque, les moyennes entreprises avaient encore des bureaux d’études, ou des chefs de chantier compétents. Et le chef de chantier a répliqué : “Mais non, tous les poteaux sont l’un au-dessus de l’autre. Donc, c’est faisable.” L’ossature est constituée de dalles posées sur des poteaux : elle est très simple à construire. » En revanche, le dessin des plans est complexe. L’équipe d’architectes s’arrache les cheveux pour imbriquer les logements les uns dans les autres. Mais le prix de revient est à peu près le même que pour des HLM ordinaires.

À Aubervilliers, deux appartements dans une barre HLM témoignent d’un demi-siècle d’habitat populaire

Le Parti communiste s’en mêle

Quand, sur le chantier, les premiers immeubles tout en pointes de béton s’esquissent, les élus municipaux se mettent à douter. « Au début ils étaient très partants, et puis ils ont commencé à se dire que ce n’était pas de l’architecture pour la classe ouvrière. Elle n’avait pas la forme requise. Pour eux, la référence du logement collectif, c’était la barre voisine en brique rouge, claire, nette, précise, un peu moscovite », dit Serge Renaudie. Le secrétaire général du Parti communiste français, Georges Marchais (1920-1997), s’en mêle. Il n’aime pas cette architecture. Olivier Cinqualbre raconte : « Une équipe de télévision voulait l’interviewer à Ivry sur la ville et le cadre de vie. Elle lui a demandé de se placer devant le bâtiment de Jean Renaudie. Il a refusé en disant : “Je veux que l’on me voie devant les briques rouges !” »

Vue aérienne de l’immeuble Danielle-Casanova, en 1973.

Vue aérienne de l’immeuble Danielle-Casanova, en 1973. Éditions du Patrimoine

Jeannette Thorez-Vermeersch (1910-2001), veuve de Maurice Thorez, prédécesseur de Georges Marchais à la tête du PCF, habite Ivry. Elle prend la défense de Renaudie. De son côté, l’office HLM aménage un appartement témoin, et, en plein chantier, organise des visites. Serge Renaudie se souvient. « La file d’attente s’allongeait sur toute l’avenue. Je me promenais un peu pour écouter : avant d’entrer, les gens étaient outrés. Mais quand ils ressortaient, c’était le contraire : “Tout le monde aura une terrasse ! Et l’appartement est tout à fait habitable !” Ils repartaient contents. Du coup, le parti, qui dirigeait la ville, a décidé de fermer la visite. Vous voyez l’ambiance. »

La mixité d’usages

Le chantier de l’opération, en plusieurs phases, dure jusqu’en 1982. Le quartier s’étend le long de l’avenue Danielle-Casanova et de la rue Lénine (aujourd’hui avenue Georges-Gosnat), où se trouve l’ensemble dit « Jeanne-Hachette » avec son pont habité enjambant la rue. Il voisine avec une petite copropriété à la place d’un hôtel qui ne s’est jamais installé. Tous les autres logements sont des HLM locatives, ou de la catégorie juste au-dessus, alors appelée ILN (Immeubles à loyers normaux.)

Vue de face des immeubles donnant sur l’avenue Danielle-Caranova, en 2023.

Vue de face des immeubles donnant sur l’avenue Danielle-Caranova, en 2023. Photo Serge Renaudie/Éditions du patrimoine

« À l’époque, le plafond de revenus pour accéder à un logement HLM était un peu plus haut qu’aujourd’hui. Cela permettait d’accueillir à la fois des ouvriers qualifiés et de jeunes professeurs. Il existait une immense mixité », assure Serge Renaudie. D’autant que les immeubles de Jean Renaudie n’abritent pas que des appartements : « Son idée, c’était la mixité fonctionnelle. Dès lors que vous mélangez les fonctions, vous mélangez le social. Quand vous prévoyez des locaux pour les artisans, les artistes, les commerces, les bureaux, vous mélangez. Les gens qui travaillent dans les bureaux vont avoir envie d’habiter là, et ainsi de suite. »

La vie collective

Tous les appartements sont différents. Les habitants avaient le droit de choisir. Alors qu’aujourd’hui, la majorité d’entre eux sont attribués d’autorité par la préfecture. Certains locataires se retrouvent ainsi avec une terrasse qu’ils n’ont pas envie d’entretenir.

Dans les appartements, Jean Renaudie a choisi de donner la primeur aux espaces collectifs, comme le salon.

Dans les appartements, Jean Renaudie a choisi de donner la primeur aux espaces collectifs, comme le salon. Photo Serge Renaudie/Éditions du patrimoine

Jean Renaudie avait son idée sur la manière d’habiter : « Pour lui, il fallait donner au séjour, au lieu collectif commun, le maximum de surface et de possibilités, explique son fils. Il partait du principe que ce n’était pas bien de s’enfermer dans sa chambre. Pour aller jusqu’au bout de sa démarche, dans son propre logement – il habitait ici dans un appartement tout à fait normal –, il avait supprimé la chambre parentale et placé son lit sur une estrade entourée de bibliothèques regardant vers le séjour, avec deux failles simplement pour passer. À chaque fois qu’on lui disait : “Mais enfin, vous n’auriez pas envie d’une chambre avec des fenêtres ?”, il répondait : “Quand je vais me coucher, je dors.” Tant qu’il n’avait pas envie de dormir, il restait dans le séjour, lisait un livre, dessinait, mais le faisait en collectif, en commun. »

Le bonheur en terrasse

L’appartement que nous avons visité a une surface d’environ 80 mètres carrés, supérieure aux normes actuelles. Il offre une triple exposition, une cuisine ouverte, un coin bureau-bibliothèque et trois grandes terrasses plantées : côté chambre des parents, côté séjour-cuisine, côté enfants. « On réussit à faire pousser des arbres immenses dans trente centimètres de terre. Un arbre ne menace pas l’étanchéité de la dalle, il répartit son poids sur toutes les racines, observe Serge Renaudie. Les arbres savent qu’ils n’auront pas leur volume de terre verticalement, alors ils envoient leurs racines vérifier ce dont ils disposent horizontalement. Les fruitiers périclitent un peu, mais mon père ramassait tout de même chaque année des kilos de pêches, de brugnons, de pommes. » Vers Jeanne-Hachette se dressent même des pins immenses. « Ils ne peuvent pas s’arrêter. Ils montent, et à un moment donné ils se rendent compte qu’ils ne pourront plus aller plus haut. Alors leur tronc grossit. »

L’association Jardins à tous les étages accompagne les habitants des immeubles dans l’entretien des larges terrasses.

L’association Jardins à tous les étages accompagne les habitants des immeubles dans l’entretien des larges terrasses. Photo Xavier de Jarcy

Ces terrasses sont vivantes comme des jardins : « La terre est pleine de vers, les oiseaux y apportent toutes les graines qu’il faut. » L’association Jardins à tous les étages aide les usagers à les entretenir. « Pendant le Covid, poursuit Serge Renaudie, j’ai discuté avec des habitants, je leur ai demandé de m’envoyer des photos. Ils étaient sur la terrasse, c’était le printemps, les plantes commençaient à pousser. Ils vivaient un autre confinement. »

Bien sûr, tout n’est pas parfait dans cette architecture. Les immeubles vieillissent, et leur rénovation sera complexe et coûteuse. Mais la plupart des locataires ne veulent pas les quitter. Les plus âgés s’accrochent tant qu’ils ont les moyens de payer le loyer. « Ce qu’on peut reprocher à Jean Renaudie, résume avec humour son fils, c’est d’avoir donné trop de plaisir à habiter. »

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    Répartis sur 18 sites à Tours sud, Tours nord, l'île Aucard, La Riche et La Ville-aux-Dames, ce sont 1.333 jardins, aux dimensions variables (de 150 à 450 m²) qui sont loués à la Ville de Tours...

  5. Tours : des jardins nourriciers au cœur de la ville

    Les jardins nourriciers de la Gloriette se veulent respectueux des ressources naturelles et de la vie des sols : recours au compostage, au désherbage manuel ou mécanique, utilisation d'engrais...

  6. Les jardins ouvriers, prisés à l'approche des beaux jours

    Ces sept espaces hébergent, à Tours-Nord, cent cinquante-trois jardins ouvriers. Et l'idée de louer une parcelle de terre à cultiver au pied de leur immeuble semble séduire de nombreux ...

  7. Jardins familiaux

    Jardins familiaux de Tourcoing. Les jardins familiaux, ou jardins ouvriers, apparus à la fin du XIXe siècle, sont des parcelles de terrain mises à la disposition des habitants par les municipalités.

  8. Cultiver en ville : entre les pavés, les jardins ouvriers : épisode • 4

    À la fin du XIXe siècle, la création par l'abbé Lemire des jardins ouvriers offre une impulsion nouvelle à l'agriculture en ville. Cultiver son jardin n'est plus seulement un loisir ou une nécessité, mais devient un projet politique et moral à part entière…

  9. Parcs et jardins

    Admirer les arbres remarquables ou le raffinement des mélanges fleuris, se promener au bord de la Loire ou vivre la nature en ville, profiter d'animations ou simplement jouer dans un square de quartier… vous trouverez, à Tours, les ressources, les respirations nécessaires à votre bien-être.

  10. Les jardins familiaux : Tours, ma ville

    Rares sont les villes dans lesquelles on peut trouver un espace aussi vaste réservé aux jardins ouvriers. C'est le cas à Tours, à la Bergeonnerie....

  11. Les jardins collectifs

    Les jardins peuvent employer des personnes en réinsertion (ex. jardins maraîchers). Les jardins collectifs et pédagogiques constituent des terrains intéressants pour expérimenter des itinéraires techniques de culture issus de l'agriculture alternative : maraîchage sur sol vivant, permaculture.

  12. Tours : l'Amicale des jardins ouvriers jongle entre respect du

    Le 17 décembre 2023, pour la première année de sa mandature, le président Philippe Otsmane a ouvert l'assemblée générale de l'Amicale des jardins ouvriers de Saint-Symphorien et Sainte-Rad.

  13. Associations jardinage, jardins ouvriers, floralies Tours : 18 ...

    Liste des associations jardinage, jardins ouvriers, floralies de Tours : 18 associations Environnement et patrimoine de cette catégorie dans la ville de Tours.

  14. Comment obtenir un jardin ouvrier

    Tous les citadins n'ont pas la chance d'avoir un jardin. Mais grâce aux jardins ouvriers ou familiaux, ils peuvent tout à fait obtenir une petite parcelle de terrain à cultiver.

  15. Les jardins ouvriers de l'europe association Camaraderie ...

    Informations et situation de l'association Les jardins ouvriers de l'europe Jardinage, jardins ouvriers, floralies dans la ville de Tours. thèmes : Camaraderie, jardinage, quartier de l'Europe.

  16. La Ville cultive les alternatives dans les jardins publics

    Depuis 2023, après une expérimentation à la piscine des Tourettes et en partenariat avec la Métropole, les jardiniers peuvent puiser jusqu'à 40 m3 d'eau par jour issus du système de filtration du centre aquatique du lac. La mairie a aussi pour projet de réutiliser l'eau de la piscine Bozon pour arroser les massifs du ...

  17. Oeuvre Generale Des Jardins Ouvriers De Tours

    Découvrez Oeuvre Generale Des Jardins Ouvriers De Tours (15 r Jean Moulin, 37000 Tours) avec toutes les photos du quartier, le plan d'accès, les avis et les infos pratiques : horaires, ...

  18. Journées du patrimoine à Tours : entrez, c'est ouvert

    Samedi et dimanche de 9 h 30 à 17 h. Entrée gratuite sur réservation. Tél. 02.47.64.37.37. Hôtel du Grand Commandement 12, rue des Minimes. Salon littéraire La Plume et l'épée sur l ...

  19. 1940-1952 : une période charnière pour les jardins ouvriers

    Tandis que la loi du 31 octobre 1941 donne un véritable statut aux jardins ouvriers, l'association met en place un réseau de délégués pour multiplier les potagers, distribuer la subvention prévue pour toute nouvelle parcelle cultivée, rédiger tracts et brochures.

  20. Jardinier

    Le service Cours et Jardins intervient sur l'entretien lié aux espace verts les sites du secteur Sud, Centre et Nord. Il est composé de 11 agents. Missions principales : -Entretenir les pelouses, les massifs floraux et arbustifs, espaces vert, jardins : découpe, désherbage manuel, binage, bêchage, plantations de végétaux (arbres ...

  21. Les 20 parcelles des nouveaux jardins ouvriers de ...

    C'est fait. Après le déménagement des jardins ouvriers pour laisser la place à un regroupement scolaire, les vingt nouvelles parcelles ont été attribuées à Gournay-en-Bray. Samedi 14 ...

  22. Des jardins ouvriers à bien entretenir

    Comme d'habitude, Jean-Claude Drouet, président de la Société des jardins ouvriers et familiaux, a mené tambour battant l'assemblée générale qui a débuté par une minute de silence en mémoire...

  23. Journées du patrimoine : à Ivry-sur-Seine, balade dans ...

    Lire dans l'application. I l offrait aux habitants des terrasses généreuses. Dans les années 1970, à Ivry-sur-Seine, Jean Renaudie (1925-1981), l'un des plus audacieux architectes du XXᵉ ...

  24. Jardins ouvriers et familiaux pour cultiver le bonheur

    Jardins ouvriers et familiaux pour cultiver le bonheur. Publié le 16/06/2014 à 05:38 | Mis à jour le 01/06/2017 à 21:43. Environnement - Joué-lès-Tours. Les jardiniers ont reçu les...